Se soigner au Mali : une contribution des sciences sociales : douze expériences de terrain

Abstract

Dans un quartier de Bamako, choisi pour être relativement structuré, R. Vuarin a patiemment observé les modalités de l'entraide, qu'il savait présente et fréquente. Il se demandait si elle pourrait jour un rôle dans la prise en charge des dépenses de santé ou, au moins, de certaines d'entre elles. Progressivement, son attention s'est centrée sur le "baptême" mulsulman et sur le rituel des échanges dont il est l'occasion. De là, l'auteur en vient à formuler l'hypothèse d'une "caisse des baptêmes", qui serait alimentée par un prélèvement sur les biens circulant dans le baptême (principalement offerts à la mère). Cette caisse servirait à organiser un transfert de fonds en direction des plus pauvres, de sorte que les soins indispensables puissent être assurés même aux enfants des familles les moins fortunées. En conclusion, l'hypothèse avancée est soumise à un rigoureux examen. (Résumé d'auteur

    Similar works

    Full text

    thumbnail-image

    Available Versions