'IMAPS - International Microelectronics Assembly and Packaging Society'
Abstract
La définition des politiques de conservation des ressources naturelles dépend pratiquement que du
niveau de connaissances que nous possédons sur ces ressources à un moment donné, d’où le besoin
d’étudier les différentes formes et expressions de la variabilité naturelle, soit dans un cadre intégré
des ressources biologiques et de leurs habitats respectifs, soit dans un cadre évolutif en fonction des
variations des facteurs abiotiques.
Le Cap Vert est un petit pays insulaire très dépendant de la conjoncture internationale et très
vulnérable aux problèmes écologiques qui affligent actuellement le monde moderne. Ses
écosystèmes sont naturellement fragiles et leur base génétique – très limitée – ne résistera pas à une
exploitation déchaînée et déréglementée de la biodiversité. Il est donc nécessaire et urgent d’adopter
des stratégies de développement qui puissent intégrer l’homme capverdien dans des processus
interactifs de mitigation des effets néfastes de cette pression, soit des stratégies capables d’assimiler,
d’intégrer et de minimiser les dégâts naturels d’origine anthropique.
Le présent rapport, structuré par chapitres, de I à IX, est le « Deuxième Rapport National sur l’Etat
de la Biodiversité au Cap Vert », qui sera présenté à la Conférence des Parties Signataires de la
Convention sur la Diversité Biologique1. La rédaction et la structuration du rapport sauvegarde une
certaine indépendance d’un chapitre à l’autre en termes de compréhension, tout en essayant de suivre
une séquence logique et de compréhension globale du contenu. Ce Rapport présente un bilan de
l’état actuel de la biodiversité au Cap Vert, en s’appuyant sur les connaissances existantes en 1998,
ainsi que sur de nouvelles connaissances résultant de la mise en oeuvre, au cours des trois dernières
années, de programmes et projets, nationaux et internationaux, en matière de recherche et
développement. Les divers chapitres font l'approche de l’essentiel des informations considérées
importantes dans les études de la faune et de la flore, des écosystèmes marin et terrestre, ainsi que
l’état d’avancement des connaissances sur les interactions homme-environnement dans l’espace
géographique national.GEF/ PNUD - PROJET CVI/00/G41/A/1G/9