Les computs pascaux sous le règne d’Héraclius Ier : la relation entre Maxime le Confesseur et Georges le Moine

Abstract

Le "Computus ecclesiasticus" de Maxime le Confesseur (fin 640-début 641) et le traité pascal de Georges, moine et prêtre (638/639), ainsi que la Chronique pascale (628) et les trois derniers chapitres du traité astronomique de Stéphane d’Alexandrie (623), sont les seuls computs qui nous restent du règne de l’empereur Héraclius Ier (610-641). La quasi contemporanéité des deux premiers permet une comparaison instructive . Malgré leur système chronologique propre, notamment leur usage différent de l’ère mondiale, les œuvres de Maxime et de Georges se complètent et développent des questions de méthode chronologique qui illustrent bien les controverses pascales de l’époque. D’autre part, on se demande quel était l’usage et le but de ces traités, composés pour des personnes en vue, à l’instar de la Chronique et du chapitre pascal de Stéphane (attribué parfois à Héraclius). Ces textes semblent liés au pouvoir en place, impérial et patriarcal. Simples exercices techniques ou computs destinés à s’imposer dans un milieu politique ou religieux, les traités de Maxime et de Georges veulent en tout cas répondre aux problèmes chronologiques du moment

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