L’actualité nous confronte régulièrement à la médiatisation d’infanticides commis par les mères. Tant sur le plan clinique qu’à travers les mythes, la violence meurtrière et l’horreur qu’elle suscite occulte souvent les dimensions anthropologiques et psychopathologiques qui les sous-tendent.
La fonction du mythe comme récit porteur des représentations est centrale pour garder la part spécifiquement humaine et subjective des interventions des différents acteurs judiciaires, sociaux ou psychiatriques sollicités lors d’infanticides.
A ce titre, la tragédie de « Médée » d’Euripide est exemplative