En 2001, des analyses furent réalisées sur les eaux des puits de captage creusés par l’UCL entre 1971 et 1979 (PC1, PC2, PC3 et PC4). On y a mesuré des concentrations en tétrachloroéthylène (PCE) s’élevant à respectivement 290 μg/l et 5,1 μg/l dans le PC1 et PC3. Ce produit anthropique, également appelé perchloroéthylène, est un liquide utilisé comme solvant ou intermédiaire dans l’industrie chimique et appartient à la catégorie des liquides denses nonaqueux (DNAPL). Sa solubilité relativement faible et sa grande densité lui permettent de s’accumuler au fond des aquifères. En outre, il possède une mobilité non-négligeable dans le sol et une faible capacité d’adsorption. La concentration
retrouvée au niveau du PC1 est bien supérieure à la norme indiquée par la directive 98/83/CE relative à la qualité des eaux destinées à la consommation, soit 10 μg/l pour la somme du tri- et du tétrachloroéthylène (Andres, 2012). Suite à cette découverte, les eaux provenant du PC1 furent isolées du reste du réseau.
Pour comprendre le devenir de cette pollution et évaluer son évolution potentielle en vue d’un assainissement potentiel, une étude de simulation du panache de pollution dans la partie non-saturée de la formation géologiqe, à partir d’une source virtuelle, a été réalisée.
Cette étude a été réalisée grâce au similateur multiphasique "DNAPL
simulator". Le rapport explique la paramétrisation du modèle pour les sols du site des captages de l’UCL et les résultats de la simulation de la dispersion du panache de la pollution dans la partie non-saturée du sol, pour quelques scénarios potentiels de pollution du site