Les « jeunes » chercheurs sont sous pression. L’après-thèse est une période particulièrement critique dans la mesure où ils sont sommés d’être productif et mobile pour se distinguer dans un espace de forte concurrence, s’ils veulent prétendre à un poste définitif. Cet article apporte un éclairage sur la façon dont ces chercheurs postdoctorants vivent et gèrent leur carrière scientifique dans une situation de précarité de l’emploi et au sein d’une institution universitaire qui reste « gourmande »