Nous utilisons un modèle multi-échelles de la transition entre frottement statique et frottement dynamique, pour étudier la vitesse des fronts de rupture le long d'interfaces multi-contact étendues. Nous montrons que la vitesse des fronts est directement contrôlée par la vitesse de glissement associée, pour toute la gamme de vitesses explorée. Nous proposons ensuite un classement, basé sur les mécanismes en jeu, pour les différents types de fronts observés. Nous montrons finalement comment le coefficient de frottement statique local est contrôlé par l'histoire du glissement, au même endroit, mais lors de la rupture précédente de l'interface