Behaviour of ewes (Ovis gmelini musimon x Ovis sp.) during the rut

Abstract

It was tested whether male courtship induces changes in activities in female mouflon (Ovis gmelini musimon x Ovis sp.) due to the promiscuous mating system. For females in the presence of males, we expected a higher involvement in social interactions, reduced time spent feeding, increased time standinglscanning and moving, and a higher rate and level of act transition and diversity. We tested these hypotheses by comparing mouflon ewe activities in mixed-sex, mating (one estrous female with at least one adult male) and female groups during the pre-rut (16-31/0ct.), the rut (01-30/Nov.) and the post-rut (01-15/Dec.). Females devoted more time to feeding and less to standing/scanning from the pre- to the post-rut, in mixed and female groups. At the same time, act transition and diversity decreased in female groups. Females could experience reduced appetite during the oestrus period but ecological factors (better quality and higher abundance of food) may explain these results. Differences between mixed-sex and female groups were found only during the full-rut. Females devoted more time to standing/scanning and Jess to feeding in mixed-sex groups. Although significant, the percent of time dedicated to feeding and standing/scanning was weakly related to the interaction frequency. So the presence of males seems to have a low incidence on female activities, as seen through the low level of social interactions involving females, and their low behavioural responsiveness. Mating groups were observed only during the pre- and the full-rut. Because of small sample size (N = 8), data from the two periods were mixed in order to compare group types. Data on mating groups suggest that oestrous ewes feed much Jess, move more, change activity more often and are involved in social interactions more frequently than in mixed-sex and female groups. However, as oestrus lasts only 1 -3 days, the energy costs of the rut are thought to be low for femalesL'hypothèse que la cour des mâles induit une modification des activités des femelles en raison du système reproducteur de type promiscuité a été testée chez le Mouflon (Ovis gmelini musimon x Ovis sp.). On s'attendait à ce qu'en présence des mâles, les femelles soient plus fréquemment impliquées dans des interactions sociales et consacrent moins de temps à l'alimentation, plus de temps au « debout/observe » et au déplacement, changent plus souvent et diversifient davantage leurs actes. Nous avons donc comparé l'activité des femelles dans des groupes mixtes, reproducteurs (une femelle en oestrus avec au moins un mâle ≥ 1,5 ans) et dans des groupes de femelles, au cours du pré-rut (16-31/oct.), du rut (01-30/nov.) et du post-rut (01-15/déc.). Du pré-rut au post-rut, tant dans les groupes mixtes que de femelles, le temps consacré à l'alimentation s'accroît au détriment du « debout/observe », alors qu'aucune variation significative n'est détectée dans la part allouée au déplacement. Durant cette même période, la fréquence de transition des actes et la diversité comportementale diminue dans les groupes de femelles. Ces résultats peuvent s'expliquer par une diminution de l'appétit des femelles pendant la période des oestrus mais aussi par des facteurs écologiques (amélioration de la qualité et abondance des ressources alimentaires). Des différences entre groupes mixtes et de femelles n'ont été détectées que durant le plein rut. Les femelles passent moins de temps à se nourrir et plus de temps à observer dans les groupes mixtes. Bien que statistiquement significative, la relation entre fréquence de cour et pourcentage de temps consacré à l'alimentation et au « debout/observe » est faible. La relation disparaît si les données relatives aux groupes reproducteurs sont omises. L'impact de la présence des mâles sur l'activité des femelles semble donc minime, ce qui peut être relié aux faibles taux d'interactions impliquant les femelles, ou à la faible réactivité comportementale des femelles. Les groupes reproducteurs n'ont été observés que durant le pré- et le plein rut. En raison du petit échantillon (N = 8), les 2 périodes ont été rassemblées pour permettre une comparaison entre types de groupes. Dans les groupes reproducteurs, les femelles en oestrus broutent nettement moins, se déplacent plus, changent plus d'activité et sont plus souvent impliquées dans des interactions sociales que les brebis dans les groupes mixtes ou de femelles. Les résultats suggèrent que le comportement des femelles n'est sensiblement modifié que dans les groupes reproducteurs, pendant l'oestrus. Ce demier ne durant que de 1 à 3 jours, les coûts énergétiques du rut sont vraisemblablement faibles pour les femelles

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