Life-history correlates of suboptimal adaptation to rainforest biota by spitting cobras, Naja nigricollis, in southern Nigeria: comparative evidences with sympatric forest cobras, Naja melanoleuca

Abstract

La zone de forêt continue du sud du Nigéria héberge deux espèces de najas (Naja melanoleuca et N. nigricollis). Elle est actuellement soumise à une forte déforestation due aux activités humaines (extractions et prospections pétrolières notamment, mais aussi effets de la surpopulation). A l'évidence, jusqu'à un passé récent, l'espèce forestière (N. melanoleuca) était beaucoup plus commune que l'espèce savanicole (N. nigricollis) quand les taux de déforestation étaient bien inférieurs aux actuels. De nos jours, l'espèce savanicole est très commune et répandue, non seulement dans les zones péri-urbaines et les habitats altérés, mais aussi en vieille forêt secondaire. De plus, contrairement à l'espèce forestière, elle est particulière en ce qu'elle réduit considérablement son alimentation durant la saison sèche. Cela s'observe chez les adultes et chez les jeunes, chez les mâles et chez les femelles, et dans trois types d'habitats différents (forêt, voisinage des habitations et mosaïque forêt-plantations). Aucun lien avec la biologie de la reproduction ne peut être établi pour expliquer ce fait. L'hypothèse la plus vraisemblable est que cette particularité écologique refléterait une adaptation suboptimale de l'espèce savanicole au biome forestier et serait le « fantôme » d'une récente invasion de la zone forestière par cette espèce savanicole.The region of continuous rainforest in southern Nigeria is inhabited by two species of cobras (Naja melanoleuca and N. nigricollis), and is nowadays subjected to devastating deforestation due to human activity (mainly oil extraction and exploration projects) and overpopulation. Evidence is presented that the forest species (N. melanoleuca) was much more common than the savanna species (N. nigricollis) in the recent past when rates of deforestation were much smaller than today. Nowadays, the savanna species is very common and widespread, not only in suburban and altered habitats, but also in mature secondary forests. Moreover, contrary to the forest species, it is peculiar in that it greatly reduces its feeding rates during the peak of the dry season. These reduced feeding rates were observed in both adults and juveniles, in both males and females, and in three different habitat types (forest, suburbs, and forest-plantation mosaic). No links with reproductive biology can be advocated to explain such a pattern. It is hypothesized that this ecological pattern reftects suboptimal adaptation of the savanna species to rainforest biota, and is a "ghost" of this species' recent invasion of the rainforest region

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