HIV infection still represents a major health problem. Risk-taking or the absence
of precautionary behaviour is the first determinant for infection. Comparative
risk could help explain some part of the risk-taking. However the relation to
actual behaviour bears major methodological difficulties which we attempted to
address here. Risk status and situation conditionality were considered as
independent variables. Comparative risk estimates were considered dependent
variables. Two hundred and sixty eight students were included in a correlational
design. They filled in self-questionnaires and reported their risk status
concerning HIV infection and comparative risk estimates for both conditional
and unconditional risk situations. Results confirmed previous research where
estimates varied according to risk status and conditionality was related to lower
optimistic bias or increase pessimistic bias. When both variables are considered
simultanously, risk-takers appraised comparative risk less pessimistically.
Different interpretations accounting for this phenomenon are considered.L'infection au VIH représente encore un problème de santé publique majeure. La
prise de risque ou l'absence de comportement de protection est le facteur causal
déterminant de l'infection. Le risque perçu comparatif pourrait en partie rendre
compte de ce facteur. Cependant la relation directe avec le comportement recèle
des difficultés méthodologiques importantes, auxquelles nous tentons de nous
adresser ici. Nous considérons deux variables indépendantes, le caractère à
risque ou non des sujets et le caractère conditionnel ou non des situations
proposées pour l'évaluation subjective des risques comparatifs. Cette dernière
évaluation est notre variable dépendante observée. 268 étudiants ont été inclus
dans cette étude corrélationnelle. Ils ont rempli des questionnaires autoadministrés portant sur les comportements sexuels et des estimations de risques
comparatifs. Les résultats confirment les recherches précédentes où l'estimation
subjective des risques varie en fonction du caractère à risque des sujets et du
caractère conditonnel des situations. Lorsque les deux variables indépendantes
sont considérées simultanément, on observe que les preneurs de risque jugent
certaines situations conditionelles de manière moins pessimiste que le reste de
l'échantillon. Différentes interprétations de ce phénomène sont envisagées