thesis

A dyadic perspective on genito-pelvic pain : trauma antecedents and treatment effectiveness

Abstract

La vestibulodynie provoquée (VP) est la forme la plus répandue de douleur génito-pelvienne/trouble de la pénétration et la cause la plus fréquente de douleur vaginale chez les femmes pré-ménopausées. Les femmes qui en souffrent rapportent plus de détresse psychologique ainsi qu’un fonctionnement sexuel appauvri, une diminution de la fréquence des activités sexuelles et du plaisir, et plus d’attitudes négatives à l’égard de la sexualité. Les recherches portant sur les couples souffrant de VP ont montré le rôle prépondérant des variables relationnelles dans la modulation des conséquences sexuelles et psychologiques pour les femmes et leurs partenaires. Cependant, aucune analyse dyadique n’a été appliquée au facteur de risque étiologique le plus robuste, soit la maltraitance durant l’enfance. Par ailleurs, malgré des recommandations répétées pour inclure le partenaire dans le traitement psychologique pour la VP, aucune étude à ce jour n’a examiné l’efficacité d’une psychothérapie qui inclut systématiquement le partenaire et dont la cible est le couple. L’objectif général de cette thèse a été d’utiliser une perspective dyadique afin d’examiner les antécédents de maltraitance et l’efficacité d’une intervention conçue pour améliorer les issues des couples souffrant de VP. Le premier article vise à examiner les liens entre la maltraitance durant l’enfance des femmes souffrant de VP et leurs partenaires, et leur fonctionnement sexuel, leur ajustement psychologique, leur satisfaction conjugale et enfin avec la douleur rapportée par les femmes durant les relations sexuelles. Quarante-neuf couples souffrant de VP ont complété des questionnaires auto-rapportés. La maltraitance durant l’enfance chez les femmes était associée à un fonctionnement sexuel plus faible chez les femmes et les hommes, une augmentation de l’anxiété chez les femmes seulement, et une douleur affective accrue durant les relations sexuelles. La maltraitance durant l’enfance chez les hommes était associée à un fonctionnement sexuel plus faible, moins de satisfaction conjugale, plus d’anxiété chez les femmes et les hommes, et une douleur affective accrue durant les relations sexuelles rapportée par les femmes. En se basant sur les recommandations issues des études empiriques, une thérapie cognitive et comportementale pour les couples (TCCC) souffrant de VP a été développée. Le deuxième article présente les résultats d’une étude pilote testant son efficacité, fidélité et faisabilité potentielles. Neuf couples ont complété des questionnaires auto-rapportés pré- et post-traitement. La TCCC de 12 rencontres était manualisée. Les femmes ont rapporté une amélioration significative de la douleur, du fonctionnement et de la satisfaction sexuels, et les partenaires ont rapporté une amélioration significative de leur satisfaction sexuelle. Les couples ont rapporté des niveaux élevés de satisfaction quant à la psychothérapie, et les psychothérapeutes ont rapporté suivre le manuel de traitement de manière fidèle. Le troisième article, s’appuyant sur les résultats prometteurs de l’étude pilote, décrit le protocole de recherche pour un essai clinique randomisé mesurant l’efficacité de la TCCC comparée à une intervention médicale de première ligne, la lidocaïne topique, pour le traitement de la VP. Enfin, les implications cliniques et théoriques de la thèse sont discutées.Provoked vestibulodynia (PVD), a chronic, recurrent pain elicited via pressure to the vulvar vestibule or attempted vaginal penetration, is the most common form of pain during intercourse (genito-pelvic pain/penetration disorder), and the most frequent cause of vulvar pain in pre-menopausal women. Because of its deleterious impact on sexuality, it carries a heavy psychosexual burden for afflicted women, who report impoverished sexual function, decreased sexual frequency and pleasure, and more negative attitudes about sex. Research among couples with PVD has demonstrated the prominent role of partner variables in the modulation of PVD-associated consequences for women, and the negative sexual and psychological consequences experienced by partners. Yet, a dyadic analysis has not been applied to the most robust etiological risk factor for adult-onset PVD, childhood trauma or maltreatment. Furthermore, despite repeated recommendations to include the partner in psychological treatment of PVD, no study to date has examined the effectiveness of a treatment that systematically includes the partner and targets the couple. The overarching goal of this thesis was to use a dyadic perspective in examining trauma antecedents of PVD and treatment effectiveness of an intervention designed to improve outcomes for couples with PVD. The first article aimed to examine associations between childhood maltreatment of both women with PVD and their partners and their sexual functioning, psychological adjustment and couple satisfaction, as well as women’s reported pain during sexual intercourse. Forty-nine couples with PVD completed self-report questionnaires. Women’s childhood maltreatment was associated with lower sexual functioning for women and men, increased anxiety for women only, and increased affective pain during sexual intercourse. Male partners’ childhood maltreatment was associated with lower sexual functioning, decreased couple satisfaction and increased anxiety for women and men, and higher affective pain reported by women during sexual intercourse. Drawing from the recommendations in the empirical literature, a Cognitive-Behavioural Couple Therapy (CBCT) for PVD was developed. The second article presents the results from its pilot testing for potential effectiveness, reliability and feasibility. Nine couples completed pre- and post-treatment self-report measures following the 12-session, manualized intervention. Women reported significant improvements in pain, sexual function and satisfaction, and partners reported significant improvements in sexual satisfaction. Exploratory analyses revealed improvements in anxiety, depression and pain-related cognitions, such as pain catastrophizing, for both women and partners. Couples reported high rates of treatment satisfaction and therapists reported good treatment reliability. The third article, building on the promising pilot study results, describes the research protocol for a randomized clinical trial to assess the efficacy of CBCT compared to a first-line medical intervention, topical lidocaine, for the treatment of PVD. In this ongoing trial, couples with PVD are randomized to one of the two treatment options. The clinical and theoretical implications of the thesis are discussed

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