Centre de recherche en éthique de l'Université de Montréal
Abstract
Est-il juste que l’Université soit gratuite ? D’un côté, bien sûr que oui. De l’autre, bien sûr que non. J’explique brièvement les considérations qui sous-tendent ces deux réponses. Puis je les réconcilie au profit — essentiellement — du statu quo, en argumentant que la gratuité d’un privilège ne peut se justifier que si elle sert l’intérêt de ceux qui n’y ont pas accès. Je termine en examinant quatre objections, dont seule la dernière est susceptible de me faire vaciller