Cádiz: Universidad de Cádiz, Servicio de Publicaciones
Abstract
La littérature pour la jeunesse, si souvent dévalorisée par la critique littéraire en
raison du fait qu’étant profondément marquée par le public auquel elle s’adresse, elle ne porte
pas en elle-même sa propre finalité, n’en demeure pas moins une forme littéraire qui prête à
réfléchir sur l’expérience esthétique que l’on cherche dans les textes. Par l’ambiguïté de son
lecteur modèle, sa richesse intertextuelle et les procédés particuliers de textualisation qu’elle
met en oeuvre, la trilogie d’Alex (1990-1991) de Jean-Marie Poupart, romancier québécois, mène
à repenser la manière d’aborder la littérarité particulière des oeuvres pour la jeunesse