La décennie écoulée a vu se produire des changements technologiques
majeurs dont les domaines de la traduction automatique (TA)
et du traitement automatique des langues naturelles (TAL) ont été et
demeurent un des théâtres privilégiés.
Les progrès remarquables de la recherche sur l’automatisation
de la traduction de texte et de parole (traduction automatique, synthèse
et reconnaissance vocales, articulation entre image et texte,
métriques d’évaluation, etc.), articulés à ce que l’on regroupe sous la
vaste appellation d’intelligence artificielle (IA), élargissent le champ
d’application des outils de traduction. Ces évolutions et la démocratisation
de la traduction neuronale nous invitent à repenser les modes
opératoires et l’organisation même des métiers qui leur sont liés