Introduction: Non-contagious neurological disease, stigmatizing, the most common worldwide, epilepsy is controllable in more than 70% of cases. Phenobarbital (PB) was used as a reference molecule for a strategy of community empowerment and decentralized of this disease, set up in countries Tamberma in northern Togo. Over 70% of patients with epilepsy are not supported in developing countries where the treatment gap (the difference between patients diagnosed and treated patients) is between 60-98%. In the case of our study this gap was estimated at 98% in 2001 to 4.08% in 2003. This study focuses on estimating the therapeutic hiatus in 2004, evaluating the efficacy of Phenobarbital and health system developed locally. Objectives: To evaluate the therapeutic gap; identify barriers to treatment-related PB, note side effects of the molecule; assess the cost of care for epilepsy annually. Results: sixty-six epileptics were followed in our study. There were 37 (56.1%) men and 29 (43.9%) women. The average age was 25.36 years with ages ranging from 3 to 60. The rate of epileptic seizures with regular rose from 81.8% in 2001 to 12.1% at the time of the survey. The therapeutic gap, from 4.08% in 2003 had risen to 12.12% in 2004. The PB was regularly distributed and 61 (92.4%) of epileptic patients receiving this medication regularly. By cons 2 (3%) did not meet the regularity of the decision and no information was available from 3 (4.5%). After initiation of treatment, 58 epileptic cases (87.9%) were seizurefree for at least one year. Side effects most often mentioned during therapy were drowsiness (50%) and fatigue (13.6%). It was probably increased by the consumption of alcohol by 57.6% of patients with epilepsy. The cost of treatment was estimated at 13.4 euros per year by epilepsy. Conclusion: The PB is a molecule very effective in the treatment of epilepsy in rural areas, more over it is more affordable.Introduction: Maladie neurologique non-contagieuse, stigmatisante, la plus répandue dans le monde, l’épilepsie est maîtrisable dans plus de 70 % des cas. Le phénobarbital (PB) a été utilisé comme molécule de référence pour une stratégie, de prise en charge communautaire et décentralisée de cette maladie, mise en place en pays Tamberma au Nord- Togo. Plus de 70 % des sujets épileptiques ne sont pas pris en charge dans les pays en voie de développement (PVD) où le gap thérapeutique est compris entre 60-98 %. Le gap du projet a été évalué à 98% en 2001, à 4,08 % en 2003. Notre étude porte sur l’estimation du gap en 2004 et l’évaluation de l’efficacité cette molécule. Objectifs : évaluer le gap thérapeutique ; répertorier les freins au traitement, liés au PB ; noter les effets secondaires de la molécule ; évaluer le coût de la prise en charge pour un épileptique par an. Résultats : Sur les 66 sujets épileptiques (H : 56,1 % ; F :43,9 %), l’âge moyen est de 25,36 ans; avec des âges extrêmes de 3 et 60 ans. Le taux d’épileptiques ayant des crises régulières était passé de 81,8 % en 2001 à 12,1 % au moment de l’enquête. Le gap thérapeutique, de 4,08 % en 2003 était monté à 12,12 % en 2004.Chez 71,2 % des sujets épileptiques il n’y avait jamais eu d’arrêt du traitement et 92,4% des 66 sujets épileptiques affirmaient prendre régulièrement leur traitement. En effet, 69,7 % craignaient une rechute et 3 % une aggravation de la maladie. Chez 95,5 % des sujets épileptiques, il était noté une amélioration de l’état général après la mise sous PB. Les effets secondaires les plus évoqués au cours du traitement étaient la somnolence (50 %) et la fatigue (13,6 %). Elle était sans doute majorée par la consommation d’alcool chez 57,6 % des sujets épileptiques. Le coût du traitement était estimé à 13,4 Euros par épileptique par an. Conclusion : le phénobarbital est une molécule très efficace dans le traitement de l’épilepsie en milieu rural ; de plus il est d’un coût abordable