CNRS - UMR 7041 (Archéologie et Sciences de l'Antiquité - ArScAn)
Abstract
International audienceIl y a seulement une trentaine d’année, il aurait été difficile de présenter un bilan complet des aménagements hydrauliques de la ville de Nîmes comme j’ai pu le faire récemment). Dans l’ensemble, les chercheurs s’intéressaient à d’autres sujets plus classiques : architecture, réseau viaire, urbanisation, etc.Et quand leur intérêt s’arrêtait sur un sujet d’hydraulique romaine, c’était généralement pour en évoquer de grands aménagements comme l’aqueduc d’Uzès à Nîmes… La situation en ce qui concerne l’amphithéâtre nîmois étaitsimilaire. Les quelques études entreprises s’étaient essentiellement concentrées sur l’architecture du monument dont il importait de distinguer les différentes phases de construction en les datant. Depuis ces premiers travaux, la situation a beaucoup évolué grâce, notamment, à la prise en compte de toutes les recherches passées avec l’établissement de la carte archéologique nîmoise et à l’organisation systématique de fouilles préalablement à toutes les campagnes de travaux publics (aménagement de toilettes, installation d’une couverture ou bulle pour ménager une salle de spectacle, création et réfection de réseaux d’eau usées, etc.)