Les variations génétiques et flux de gènes des populations diploides et tétraploides du Lotier alpin (L.alpinus-L. corniculatus). II Connaissances acquises à partir de RFLP de DNA chloroplastique

Abstract

[Notes_IRSTEA]bib. [Departement_IRSTEA]GT [TR1_IRSTEA]GT1-Relations entre les écosystèmes et leur utilisationInternational audienceRFLP of chloroplast DNA was studied in two diploid and five tetraploid populations of Lotus alpinus (D.C) Schleicher in the French Alps. This was compared with four non alpine populations and two cultivars of Lotus corniculatus L. (24x) introduced in the alpine valley. Based on the 13 sites and 11 lenght mutations detected, seven distinct haplotypes could be identified, which clustered in two groups, corresponding to the two Lotus species. With only one exception, the diploid and the tetraploid L. alpinus plants had the same haplotype. This is to be expected because morphological variation and tetrasomic inheritance suggest that the tetraploid were derived from the diploids by autotetraploidy. In L. corniculatus two very similar haplotypes were found in the natural very distant populations. In contrast the chloroplast DNA haplotypes of the two cultivars differed considerably from each other and were more related to those observed in L. alpinus, suggesting that these cultivars may derived maternally from L. alpinus individuals. In one tetraploid L. alpinus population, a single cp DNA haplotype was identified. As this halplotype was related to those observed in the L. corniculatus groupe, local genetic introgression may have occured between 4x L. alpinus plants and cutivated L. corniculatus.Les longueurs des fragments de restriction des ADN chloroplastiques ont été étudiés chez deux populations diploides et quatre populations tétraploides de lotiers dans les Alpes françaises. Eles ont été comparées avec quatre populations non alpines et deux cultivars de Lotus corniculatus introduits dans les vallées alpines. Avec une seule exception, les plantes alpines autochtones diploides et tétraploides ont le même haplotype. Ce résultat était attendu dans la mesure où des similtudes morphologiques et l'existence d'un héritage tétrasomique suggèrent que les tétraploides ont dérivé des diploides par autopolyploidie. Chez Lotus corniculatus, deux haplotypes très semblables ont été trouvés pour deux populations très distantes l'une de l'autre. Par contraste, les haplotypes de l'ADN chloroplastique des deux cultivars sont très proches des haplotypes des populations diploides alpines, suggérant que les cultivars pourraient dériver en ligne maternelle d'individus de Lotus alpinus. Les haplotypes suggèrent aussi que pour une population, des introgressions génétiques locales auraient pu se produire entre des Lotus alpinus 4x et des Lotus corniculatus cultivés

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