Efficiency of co-management in a small West African fishing harbor: the case of a tiny no-take zone

Abstract

International audienceTo cope with the scarcity of fishery resources and loss of marine and coastal biodiversity in Senegal, local communities have set up, among other things, no-take zone (ZIP), by integrating scientific knowledge. These ZIPs function to conserve the biological and cultural diversity of the coastal zone, rebuild fish stocks, and enhance the livelihoods of local populations. Here, we provide an example of an initiative of co-management that is inexpensive and involved fishermen in one ZIP. First, an oxygen sensor and Doppler current profiler were deployed to monitor dissolved oxygen levels and local sea currents, respectively. Second, 12 scientific fishing operations, combining pelagic and demersal sampling, were carried out. Third, a questionnaire was developed to ascertain the opinions and knowledge of fishermen on local co-management. Large thermal amplitude and oxygen concentrations were recorded, respectively (17–30 °C and 1.5–7.75 mg l-1). The total abundance of fish was higher in the ZIP compared to surrounding areas. Epinephelus aeneus (Serranidae) and Dactylopterus volitans (Dactylopteridae) were the most abundant species inside (28%) and outside the ZIP (22 %), respectively. Local fishermen perceived that ZIP co-management had mixed success, stating a lack of information and unfair access of the harbor fishermen to the ZIP. None of the fisherman associated climate change with the decline in catches, but an increase in the number of Senegalese industrial fishing boats. The local fishermen mostly believe that the establishment of artificial reefs positively enhances local capture rates. ZIP, marine protected areas, and co-management are increasingly gaining support towards the marine conservation of countries in West Africa, with the current study demonstrating the contribution of fishermen to collaborate in committees with administrative agencies and researchers for sustainable use.Pour faire face à la raréfaction des ressources halieutiques et à la perte de la biodiversité marine et côtière au Sénégal, les communautés locales ont mis en place, entre autres, des zones d'interdiction de pêche (ZIP), en intégrant les connaissances scientifiques. Ces ZIP ont pour fonction de conserver la diversité biologique et culturelle de la zone côtière, de reconstituer les stocks de poissons et d'améliorer les moyens de subsistance des populations locales. Nous présentons ici un exemple d'initiative de cogestion peu coûteuse impliquant les pêcheurs d'une ZIP. Tout d'abord, un capteur d'oxygène et un profileur de courant à effet Doppler ont été déployés pour surveiller les niveaux d'oxygène dissous et les courants marins locaux, respectivement. Deuxièmement, 12 opérations de pêche scientifique, combinant l'échantillonnage pélagique et démersal, ont été menées. Troisièmement, un questionnaire a été élaboré pour connaître les opinions et les connaissances des pêcheurs sur la cogestion locale. Une grande amplitude thermique et des concentrations d'oxygène importantes ont été enregistrées, respectivement (17-30 °C et 1,5-7,75 mg l-1). L'abondance totale des poissons était plus élevée dans la ZIP que dans les zones environnantes. Epinephelus aeneus (Serranidae) et Dactylopterus volitans (Dactylopteridae) étaient les espèces les plus abondantes à l'intérieur (28 %) et à l'extérieur de la ZIP (22 %), respectivement. Les pêcheurs locaux ont estimé que la cogestion de la ZIP avait eu un succès mitigé, faisant état d'un manque d'information et d'un accès inéquitable des pêcheurs du port à la ZIP. Aucun pêcheur n'a associé le changement climatique à la baisse des captures, mais à l'augmentation du nombre de bateaux de pêche industrielle sénégalais. Les pêcheurs locaux croient surtout que l'établissement de récifs artificiels améliore les taux de capture locaux. La ZIP, les aires marines protégées et la cogestion gagnent de plus en plus de soutien pour la conservation marine des pays d'Afrique de l'Ouest. La présente étude démontre la contribution des pêcheurs à la collaboration au sein des comités avec les agences administratives et les chercheurs pour une utilisation durable

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    Last time updated on 31/05/2024