Collégiale Saint-Salvi, Albi, Tarn, Occitanie : rapport de diagnostic

Abstract

Les occupations humaines se sont installées sur des niveaux successifs de colluvionnement qui atteignent 1,20m d'épaisseur. La couche la plus ancienne, directement sur la grave, traduit un bruit de fond protohistorique.L'ensemble de la stratigraphie, à l'exception des perturbations occasionnées par le creusement de sépultures médiévales, se rapport à l'Antiquité, concentrée sur le Haut Empire. L'occupation est continue de la fin du Ier siècle avant notre ère au milieu du IIe siècle après notre ère illustrée par des trous de poteaux, puis un solin en blocs de calcaire, et enfin un fossé. Au-delà, la stratigraphie a été tronquée, probablement dès la fin de la période moderne avec les grands travaux urbains et le percement de la rue Mariès si bien que les éventuelles occupations du Bas Empire et du haut Moyen Age nous échappent. Cette séquence chronologique semble pouvoir trouver un parallèle avec celle de la Place du Vigan.La construction de la crypte et de son pavement de briques sont posés sur la grave. Il parait très probable que la fondation du chevet romain soit au même niveau. Au XVe siècle, les constructeurs ont là encore cherché le bon sol pour poser les contreforts du nouveau chevet. ces derniers sont liés en fondation par un puissant massif qui englobe la base du chevet roman et recoupe les sépultures.Trois inhumations chrétiennes dont deux adultes enterrés dans des cercueils témoignent du cimetière médiéval.Un mur vient en dernier lieu s'implanter tangentiellement au chevet gothique en coupant une des deux inhumations d'adulte. Des recherches documentaires nous éclaireraient probablement sur la présence de ce bâtiment

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