Traditional Food Consumption and Other Determinants of Exposure for Lead, Cobalt, Manganese, and Hexachlorobenzene in Northern Canada

Abstract

Results of a 2019 human biomonitoring study indicated that several parameters, including lead, cobalt, manganese, and hexachlorobenzene, were elevated in blood and urine samples in Old Crow, Yukon, in comparison to the general Canadian population. This study aims to identify possible local determinants of levels of these parameters, including consumption of locally harvested traditional foods, lifestyle factors, and demographics, in Old Crow and, for comparison, two other northern populations: communities in the Dehcho and Sahtú regions of the Northwest Territories. We ran generalized linear models to identify possible associations between individual determinants of exposure and key biomarkers, controlling for age and sex. In Old Crow, several variables were associated with elevated exposure levels of these biomarkers, including drinking untreated river water (29% higher blood manganese levels and 120% higher blood lead levels), eating caribou kidneys (22% higher blood manganese levels and 58% higher blood lead levels), and eating whitefish (28% higher blood cobalt levels). Additionally, in order to differentiate results in Old Crow from those in other northern regions and to identify trends across regions, we observed relationships between consumption of moose and caribou organs and lead and hexachlorobenzene levels in the reference populations and pooled population groups. Though levels of particular contaminants may be elevated in some traditional foods, these foods remain an important source of nutrients for members in these communities and provide other benefits, including increased physical activity through harvesting, mental health improvements, and spiritual wellness.Selon les résultats d’une étude de biosurveillance humaine réalisée en 2019, le taux de plusieurs paramètres, dont le plomb, le cobalt, le manganèse et l’hexachlorobenzène se trouvant dans des échantillons de sang et d’urine de résidents d’Old Crow, au Yukon étaient élevés par rapport à la population canadienne en général. La présente étude vise à identifier les déterminants locaux possibles attribuables aux niveaux de ces paramètres, y compris la consommation d’aliments traditionnels locaux, des facteurs liés au mode de vie et les données démographiques. Les données d’Old Crow sont comparées aux données provenant de deux autres populations nordiques, soit celles des régions du Dehcho et du Sahtú dans les Territoires du Nord-Ouest. Des modèles linéaires généralisés ont été réalisés afin de déterminer les corrélations possibles entre les déterminants individuels et les biomarqueurs clés, en tenant compte des variables de l’âge et du sexe. À Old Crow, plusieurs variables ont été associées aux taux élevés de ces biomarqueurs, notamment la consommation d’eau de rivière non traitée (taux de manganèse dans le sang plus élevé dans une mesure de 29 % et taux de plomb plus élevé de 120 %), la consommation de rognons de caribou (taux de manganèse dans le sang plus élevé dans une mesure de 22 % et taux de plomb plus élevé de 58 %) et la consommation de poissons blancs ou corégones (taux de cobalt dans le sang plus élevé dans une mesure de 28 %). De plus, afin de différencier les résultats d’Old Crow de ceux des autres régions nordiques et de cerner les tendances dans ces régions, nous avons observé des liens entre la consommation d’organes d’orignal et de caribou et les taux de plomb et d’hexachlorobenzène dans les bassins de population de référence des Territoires du Nord-Ouest. Bien que les taux de contaminants puissent être élevés dans certains aliments traditionnels, ces aliments demeurent une source importante de nutriments pour les membres de ces communautés et offrent d’autres avantages, notamment une plus grande activité physique grâce à la récolte, des améliorations sur le plan de la santé mentale et une source de bien-être spirituel

    Similar works

    Full text

    thumbnail-image