Schools of Music as Social Institutions in Service to Society

Abstract

Faculties and schools of music in Canada and the United States define their missions narrowly; their curricula  continue to be devoted almost exclusively to a music culture created in Europe and exported to colonial and postcolonial settings around the world. These institutions teach an exclusionary aesthetic philosophy rooted in white supremacy, one that results in the unethical exclusion of musicians and musical cultures created by the communities and societies that universities are meant to serve. After analyzing the content of, and the ideas behind, various course syllabi, the author outlines pathways for creating aesthetically and ethically inclusive and anti-racist curricula in music history and music appreciation at music faculties and schools of music in Canada and the United States.Les facultés et écoles de musique au Canada et aux États-Unis ont une définition étroite de leur mission ; leurs programmes restent presque exclusivement consacrés à une culture musicale créée en Europe et exportée dans les parties du monde coloniales et postcoloniales. Ces institutions enseignent une philosophie esthétique  d’exclusion enracinée dans la suprématie blanche, qui résulte ellemême en l’exclusion non éthique de musiciens et de cultures musicales créées par les communautés et les sociétés que ces universités sont censées servir. Après avoir analysé le contenu de différents syllabus de cours, et les idées à l’arrière-plan de ceuxci, l’auteur dessine les chemins menant à la création d’un programme d’histoire de la musique et d’appréciation musicale qui soit inclusif et antiraciste, autant sur le plan esthétique qu’éthique, dans les facultés et écoles de musique au Canada et aux États-Unis

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