Notre travail a pour but d’étudier les impacts de la pollution du lac dans la zone du Technopole sur le risque de dispariton des espèces aquatiques. Les résultats de cette étude ont montré que certaines zones du lac ne satisfaient pas aux directives internationales pour l’aquaculture. Ainsi, les zones sud et nord proches des environnements respectifs de la station d’épuration et du canal provenant de Dalifort représentent les zones les plus polluées du lac. C’est pourquoi dans la partie sud du lac, il n’existe pas de poissons à pécher ni d’autres animaux aquatiques. En effet, la concentration en DCO est de 1789 mg/L dans la partie nord du lac et celle de la MES est de 85,9 mg/L, donc très élevées, pourraient diminuer la valeur de l’oxygène dissous sans compter l’eutrophisation due à la présence excessive des nitrates soit 67,58 mg/L en moyenne alors qu’elle ne devrait dépasser 10 mg/L. Or, associés aux phosphates, les nitrates favorisent aussi la croissance parfois exagérée de la flore aquatique, pouvant ainsi entraîner une eutrophisation des fleuves et des lacs. En outre, la valeur mesurée de la salinité est très élevée au niveau du lac avec une valeur moyenne de 21g/L, ce qui perturberait l'écosystème et provoquerait la mort d'une grande variété des espèces aquatiques, animales et végétales. Par conséquent, la sédimentation des solides en suspension dans des clarificateurs ou des bassins de décantation ; le traitement biologique, le plus souvent aérobie, pour réduire la quantité de matière organique soluble (DBO); la chloration des effluents si une décontamination s’avère nécessaire et l’élimination des nutriments biologiques pour réduire les quantités d’azote et de phosphore devraient être effectué pour les risques de disparirion des espèces aquatiques dans cette zone du Technopole