Port Of Cotonou And Accessibility Of Landlocked ECOWAS Countries To The International Market

Abstract

The port plays a key role in serving landlocked countries in general and those in the ECOWAS region. The port of Cotonou is a hub that serves as an interface between the northern countries and the ECOWAS hinterlands by facilitating the import of manufactured goods and the export of local and mining products. The overall objective of this study is to analyse the contribution of the port of Cotonou to the free trade area of the ECOWAS region.Documentary research, direct observation and field surveys are the techniques used to collect the data. The questionnaire addressed to economic operators, concessionary port operators, transporters, and drivers. Thus, two hundred and ninety-five (295) socio-professional actors in the field of transport, port and maritime were surveyed. The results showed that Benin’s economy is dependent on foreign trade (90%) which is carried out through port and maritime activities. The study reveals that, in terms of trade integration, almost all EU countries have an above-average score, except Benin (0.474), Niger (0.467) and Guinea-Bissau (0.307). Most maritime and port actors interviewed admitted that more than 71% of the flow of goods through the port of Cotonou is destined for the consumer and distribution markets of the Sahel countries, especially the Republic of Niger. Services have been put in place in several structures to improve and accelerate the fluidity and speed of transit. Certainly, efforts remain to be undertaken to make the port of Cotonou more competitive in the West African row to capture more customers from landlocked countries.Key words: Port of Cotonou, ECOWAS, Accessibility, Landlocked countries, International market.RésuméLe port joue un rôle primordial dans la desserte des pays enclavés en général et en particulier ceux de l’espace CEDEAO. Le port de Cotonou est une plate-forme tournante qui sert d’interface entre les pays du Nord et les hinterlands de la CEDEAO en facilitant l’importation des produits manufacturés et l’exportation des produits locaux et miniers. L’objectif global de ce travail est d’analyser la contribution du port de Cotonou dans la zone de libre-échange de l’espace CEDEAO.La recherche documentaire, l’observation directe et les enquêtes de terrain sont les techniques utilisées pour bien collecter les données. Le questionnaire adressé aux opérateurs économiques, opérateurs portuaires concessionnaires, transporteurs et conducteurs. Ainsi deux cent quatre-vingt-quinze (295) acteurs socio-professionnels du domaine des transports, portuaire et maritime ont été enquêtés. Les résultats obtenus ont montré que l’économie du Bénin est tributaire des échanges extérieurs (90 %) qui se font par les activités portuaires et maritimes. L’étude révèle qu’au niveau de l’intégration commerciale presque tous les pays de l’Union ont un score au-dessus de la moyenne, sauf le Bénin (0,474), le Niger (0,467) et la Guinée-Bissau (0,307).  La majorité des acteurs maritimes et portuaires interrogés ont avoués que plus de 71 % de la part des flux de marchandises passant par le port de Cotonou sont destinée aux marchés de consommation et de distribution des pays du Sahel surtout la république du Niger. Des services ont été mis en place dans plusieurs structures pour améliorer et accélérer la fluidité et la célérité du transit. Certes, des efforts restent à entreprendre pour rendre plus compétitif le port de Cotonou dans la rangé Ouest-africaine pour capter plus de clientèle des pays enclavés.Mots clés : Port de Cotonou, CEDEAO, Accessibilité, Pays-enclavés, Marché international

    Similar works