Quel tir ! Effet du biathlon et du badminton sur l’attention des élèves en milieu scolaire

Abstract

National audienceNotre société est confrontée à une hausse de l'inactivité physique et de la sédentarité, qui représente un enjeu de santé publique fort, notamment pour la jeunesse. Alors que les capacités physiques reflètent le capital santé, leur dégradation depuis plusieurs années a été confirmée par plusieurs études chez les filles comme les garçons (Guthold et al., 2020). Cadre théorique et méthode De nombreux travaux montrent que l'activité physique est bénéfique chez les enfants et adolescents en améliorant les capacités attentionnelles et en contribuant à la réussite scolaire (Donnelly et al. 2016). Ce bénéfice a été montré en contexte scolaire sur des activités d'intensités moyennes et élevés avec des effets positifs sur le contrôle attentionnel (Moreau et al., 2017). L'objectif était de tester l'effet d'un programme de biathlon et de badminton, deux activités de haute intensité et requérant le contrôle attentionnel (Cece et al., 2020 ; Laaksonen et al., 2018), sur l'attention d'élèves en contexte scolaire. Ces deux programmes d'intervention ont été comparés à un programme de course à pied n'impliquant pas de contrôle attentionnel (condition contrôle). Notre hypothèse était que le badminton et le biathlon améliorent l'attention des élèves par rapport à la course à pied. Cent quatre-vingt-treize élèves de 6ème (âge moyen : 11.63; 98 filles) issus de 9 collèges Français ont participé à l'étude. L'attention a été mesurée grâce à une application nommée MIA validée pour l'occasion, permettant l'évaluation des composantes attentionnelles (contrôle attentionnel, recherche visuelle, mémoire de travail, coordination visuo-manuelle, attention soutenue et divisée). Les programmes d'intervention étaient aléatoirement attribués à chaque classe (badminton : N = 60; biathlon : N = 81; course à pied : N = 52) et comprenaient, chacun, 10 séances d'EPS de 90 minutes réalisées par les enseignants. L'attention des élèves et diverses variables contrôles (genre, sommeil, activité physique, jeux vidéo, VMA) ont été mesurées 1 mois avant et jusqu'à 1 mois après la réalisation des programmes d'intervention

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