International audienceDarlington is a name pregnant with meaning on Cheyenne-Arapaho land in Western Oklahoma. It echoes those of Darlington Indian Agency, named after the first federal agent appointed to run it, and of Darlington Indian School (1871-1908), one of the local schools which were the tools of the US government’s assimilation policy, later succeeded notably by Concho Indian Boarding School (1932-1982). Today’s Darlington School is a wholly different story. It is a small pre-Kindergarten to eighth grade public school formally located in the town of El Reno, about 50 kilometers northwest of the state capital Oklahoma City, but practically halfway between El Reno and the small town of Concho, headquarters of the Cheyenne-Arapaho nation. In a fringe rural area, this Title 1 school has been welcoming an increasing share of Native students, mostly Cheyenne-Arapaho, over the past four decades becoming a nearly all-Native school. Though dealing with the fallouts of transgenerational trauma, the school, currently headed by non-Native principal Gina Musae, is outstandingly successful in leading its students to welfare and success through its unique educational vision initiated and still supported by former superintendent of the school district and current board member of the Boys and Girls Club , Glenn Meriwether. This work crosses an interview of Gina Musae and Glenn Meriwether about Darlington School with that of Gordon Yellowman Sr., Director of the Culture and Language Programs for the Cheyenne-Arapaho Tribes and Peace Chief of the nation, about the history and legacy of local Indian Boarding Schools. Through their words, our goal is to highlight the shift from the realities of a mostly traumatic past to a successful educational vision and collaboration between allies and Natives within a school community, and between a public school and a tribe.Darlington est un nom chargé de sens en territoire cheyenne-arapaho dans l’Ouest de l’Oklahoma. Il fait écho à celui de l’Agence indienne de Darlington, baptisée d’après le premier agent fédéral nommée pour la diriger, et à l’Ecole indienne de Darlington (1871-1908), l’une des écoles locales qui furent les instruments de la politique d’assimilation du gouvernement américain, à laquelle succéda notamment plus tard le pensionnat indien de Concho (1932-1982). De nos jours, l’école de Darlington est une tout autre histoire. C’est une petite école publique accueillant des élèves de la maternelle à la huitième année située formellement dans la ville d’El Reno, à environ 50 kilomètres au Nord-Ouest de la capitale de l’état, Oklahoma City, mais dans les faits à mi-chemin entre El Reno et la petite ville de Concho, siège officiel de la nation cheyenne-arapaho nation. Dans cette région rurale périphérique, cette école Titre 1 a accueilli depuis quatre décennies une population croissante d’élèves amérindiens, essentiellement cheyennes-arapahos, représentant à présent la presque totalité de l’effectif. Bien que faisant face aux conséquences d’un trauma transgénérationnel, l’école, actuellement dirigée par une principale non-autochtone, Gina Musae, amène avec un succès exceptionnel ses étudiants vers le bien-être et la réussite, grâce à une vision éducative unique initiée et toujours soutenue par Glenn Meriwether, ancien surintendant du district scolaire et membre du bureau du Boys and Girls Club . Ce travail croise deux entretiens, l’un avec Gina Musae et Glenn Meriwether à propos de l’Ecole de Darlington, l’autre avec Gordon Yellowman Sr., Directeur des programmes culturels et linguistiques pour les tribus cheyenne et arapaho et Chef de Paix de la nation, à propos de l’histoire et de l’héritage des pensionnats indiens locaux. A travers leurs mots respectifs, notre but est de mettre en lumière le basculement entre les réalités d’un passé principalement traumatique et une vision éducative couronnée de succès, ainsi que la collaboration entre alliés et autochtones dans une communauté scolaire, et entre une école publique et une tribu