International audienceAmong the Indian nations displaced to Oklahoma in the 19th century, the Osage were the only ones to retain ownership of their underground resources and the immense wealth at stake. In spite of and because of it, their history constitutes a series of historical and “natural” disasters, culminating in a resounding series of murders in the 1920s. This political, tragic and romantic destiny has inspired or crossed several works from the 1930s to the present day. This study intersects those by Oklahomian authors John J. Mathews, Charles Red Corn, Linda Hogan and the 2017 account of the Osage murders by New York journalist David Grann to propose an ecocritical approach to the Osage County history, notably from the perspective of the concept of “natural disaster”. It shows how this approach complements the prism of postcolonial studies and fosters the conditions of an environmental and historical resilience.Parmi les nations indiennes déplacées en Oklahoma au xixe siècle, les Osages furent les seuls à conserver la propriété de leur sous-sol, avec à la clé une immense richesse. Malgré et à cause de celle-ci, leur histoire constitue un enchaînement de catastrophes historiques et « naturelles » dont une série de meurtres retentissante dans les années 1920. Politique, tragique et romanesque, ce destin a inspiré ou traversé plusieurs œuvres des années 1930 à nos jours. Cette étude croise celles des auteurs oklahomiens John J. Mathews et Charles Red Corn, Linda Hogan, et celle de David Grann, journaliste new-yorkais auteur en 2017 d’un récit des meurtres osages pour proposer une approche écocritique de l’histoire du Comté Osage et un examen sous l’angle du concept de « catastrophe naturelle ». Elle montre comment ce regard vient compléter le prisme des études postcoloniales et favoriser les conditions d’une résilience environnementale et historique