En 2011, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et dutravail (Anses) a émis un avis examinant deux nouvelles études portant sur d'éventuelseffets sanitaires liés à l'aspartame et l'acésulfame de potassium (K), deux édulcorantsintenses. Suite à cet avis, l’Anses a estimé qu’il était nécessaire de poursuivre l’évaluationdans deux directions. Elle a donc d’une part sollicité l’Efsa (European food safety agency,Autorité européenne de sécurité des aliments) pour que celle-ci anticipe la révision de laDose Journalière Admissible (DJA) de l’aspartame initialement prévue en 2020 par leRèglement européen 257/20101. Les résultats de cette révision ont été publiés en décembre2013 (Efsa, 2013). Parallèlement, constatant qu’en dehors de ces interrogations d’ordretoxicologique, subsistaient des questions récurrentes relatives aux bénéfices et aux risquessanitaires d’ordre nutritionnel des édulcorants intenses, l’Anses a mis en place un groupe detravail (GT) chargé d’étudier ces questions