Book review: M.a Cruz Marín Ceballos, María Belén Deamos et Ana M.a Jiménez Flores, La cueva santuario de Es Culleram (Ibiza), Sevilla, Editorial Universidad de Sevilla, 2022 (= Spal Monografías Arqueología, XLVII)&nbsp;; 399 pages, ISBN 978-84-472-2424-1Compte-rendu du livre édité par M.a Cruz Marín Ceballos, María Belén Deamos et Ana M.a Jiménez Flores, La cueva santuario de Es Culleram (Ibiza), Sevilla, Editorial Universidad de Sevilla, 2022 (= Spal Monografías Arqueología, XLVII)&nbsp;; 399 pages, avec de nombreuses illustrations en couleur et en noir et blanc. ISBN 978-84-472-2424-

Ribichini, Sergio

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Cartagine. Studi e Ricerche, 8 (2023) Rivista della Scuola Archeologica Italiana di Cartaginehttp://ojs.unica.it/index.php/caster/indexissn 2532-1110; doi: 10.13125/caster/5870Sezione: RecensioniArticolo presentato il 09/06/2023Accettato in data 20/06/2023Pubblicato in data 18/07/2023CaSteR, 8 (2023)cc-by-ndCompte-rendu du livre édité par M.a Cruz Marín Ceballos, María Belén Deamos et Ana M.a Jiménez Flores, La cueva santuario de Es Culleram (Ibiza), Sevilla, Editorial Universidad de Sevilla, 2022 (= Spal Monografías Arqueología, XLVII) ; 399 pages, avec de nombreuses illustrations en couleur et en noir et blanc. ISBN 978-84-472-2424-1.Ils sont au nombre de dix, les auteurs de ce volume attendu depuis longtemps, qui se sont repartis la tâche de présenter de manière complète et innovante le catalogue et l’étude des nombreuses découvertes d’un des sanc-tuaires rupestres les plus intéressants (voire unique en son genre) du bassin méditerra-néen pendant l’Antiquité1.Depuis sa découverte au début du XXe siècle, en fait, la grotte d’Es Culleram, sur une colline près de la côte nord-est de l’île d’Ibiza, s’est révélée être un lieu privilégié pour l’étude de la religiosité punique, surtout grâce à la richesse des matériaux récupérés à l’intérieur. Encore au milieu du siècle dernier, cependant, sa nature était discutée, et Sabati-no Moscati enregistrait comme suit les doutes qui demeuraient à son égard : « Au moment de la découverte, une plaque avec inscription votive à Tanit fit assigner à cette divinité le sanctuaire. En réalité, la plaque comporte deux inscriptions différentes, gravées sur les 1 Sur la catégorie de « Grotte Sacrée », les rites et le symbolisme des cavernes dans la Méditerranée antique voir récemment : Di Franco, Perrella (2003), et plus spécifiquement : Maiuri (2017), Kallala (2021).deux faces, l’une datant du Ve siècle av. J.-C., et l’autre d’environ 180 av. J.-C., la plus an-cienne mentionnant Reshep-Melqart, la plus récente Tanit et peut-être Gad. Le sanctuaire ne peut pas être reconstruit dans sa plante, et donc, à la limite, son caractère spécifique est également discutable »2.Il s’agit d’une cavité naturelle dans la zone de Sant Vicent de sa Cala, à environ 150 mètres d’altitude, en partie aménagée et composée de trois salles et d’autres petites annexes, divisées à l’origine par la circulation d’eau, pour un total d’environ 200 m2. La grotte fut explorée à partir de 1907, à l’initia-tive de la Sociedad Arqueológica Ebusitana et sous l’impulsion de Juan Román y Calbet, avec une brève reprise des fouilles en 1914 par son fils Carlos Román Ferrer, et encore ensuite, de façon discontinue, avec des vi-sites, des découvertes et des études, jusqu’aux fouilles des années ‘60 et de 1981. À certains moments, malheureusement, elle a égale-ment fait l’objet de fouilles clandestines.2 Voir Moscati (1972), 198.2RecensioniPlusieurs publications ont précédé ce vo-lume, avec des données archéologiques, des éditions de matériel votif, des sondages et des données acquises, signées par des grands spé-cialistes comme María Eugenia Aubet, José María Blázquez et plusieurs autres chercheurs qui contribuent maintenant à ce Rapport fi-nal. La monographie que nous présentons ici brosse efficacement un tableau complet des matériaux et des études, étant donné qu’elle est le résultat d’un projet de recherche lan-cé de longue date à l’initiative de Jordi H. Fernández Gómez, en sa qualité de directeur du Musée Archéologique d’Ibiza et Formen-tera, et réalisé par M.a Cruz Marín Ceballos, María Belén Deamos et Ana M.a Jiménez Flores. Les trois coordinatrices de l’ouvrage ont ensuite poursuivi la recherche avec l’ac-tuel directeur du Musée, Benjamí Costa (et la conservatrice María Bofill Martínez), dans le cadre du « Grupo de investigación HUM-650 (Religio Antiqua) » de la Junta de Anda-lucía, auquel elles appartiennent. Ainsi, grâce à la participation d’anciens et de nouveaux collaborateurs, l’étude répond aux questions principales, et à bien d’autres, ouvertes sur plusieurs décennies.La publication se subdivise en 13 cha-pitres, une bibliographie très riche et un ca-talogue en ligne. M.a Cruz Marín Ceballos et ses deux collègues coordinatrices présentent tout d’abord le plan de la publication qui offre en même temps une synthèse globale du travail accompli et une étude archéolo-gique exhaustive sur le sanctuaire. Les divers auteurs recomposent par suite l’historique de la recherche archéologique, décrivent la structure physique de la grotte et exposent les ensembles de matériaux qu’elle a restitués.Parmi les objets provenant de la Cue-va se distinguent notamment des centaines de terres cuites dont le type le plus abon-dant représente une figure féminine ailée, très probablement la déesse Tinnit (égale-ment connue dans la vocalisation « Tanit »). Des bijoux en or, des pièces de monnaie et une grande quantité de céramique com-mune complètent les trouvailles, en plus de la plaque inscrite (mentionnée plus haut et connue depuis 1923) et de la présence d’os d’animaux signalée lors de plusieurs pros-pections. Tous les matériaux datent entre le IVe et la fin du IIe siècle avant J.-C., donc en pleine époque punique, avec un apogée aux dernières décennies du IIIe et une possibilité, peut-être, d’élever au Ve siècle la limite supé-rieure de fréquentation de la grotte, ainsi que d’imaginer une phase préhistorique qui ne peut être davantage précisée. Quelques ob-jets témoignent également d’une présence à l’époque de l’Empire romain.L’histoire des découvertes et des études est tracée dans le premier chapitre par Jordi H. Fernández Gómez, qui précise également comment il a été possible d’identifier les di-vers matériaux provenant de la grotte et en bonne partie dispersés dans des collections publiques et privées, tant à travers des re-cherches d’archives que par l’étude artistique et typologique, et notamment les terres cuites conservées dans différents musées et institu-tions espagnoles.3RecensioniJoan Ramón Torres se charge ensuite de retracer la réalité physique et l’interprétation archéologique du sanctuaire dans la vision érudite et scientifique du début du siècle dernier, ainsi que de l’étude de la céramique vasculaire. Le chercheur qui a étudié avec soin le chantier de fouilles en 1981, décrit les structures artificielles qui caractérisent l’en-trée du sanctuaire et consistent dans la partie inférieure d’une citerne, un morceau de mur en maçonnerie et la portion d’une pièce dont le fond a été creusé dans la roche. Une deu-xième zone est constituée par la partie sud-est de la grotte naturelle alors qu’une salle plus profonde était une sorte de dépôt sacré où s’accumulaient les ex-voto et les restes des offrandes sacrificielles (particulièrement des ossements d’ovicapres, soit des nouveau-nés que des jeunes adultes).M.a Cruz Marín Ceballos, María Belén Deamos et Ana M.a Jiménez Flores pré-sentent de leur côté les terres cuites, dans le chapitre 4 qui constitue la portion centrale du volume (plus de 150 pages), ainsi que, dans un autre chapitre, les objets en pierre et en ivoire (cette partie avec la collaboration d’Ana Mezquida Ortí). Les terres cuites et d’autres objets, furent retrouvés surtout dans la salle intérieure, fragmentés ou complets. Un millier de pièces se compose de figu-rines féminines en terre cuite dites campani-formes, façonnées par moulage sur l’avers et un arrière modelé en juxtaposant des bandes de terre. La tête est coiffée d’un kalathos et le visage présent souvent des bijoux, comme des boucles d’oreilles, des colliers et de penden-tifs, selon un style clairement punique. Ce groupe de figurines est aussi constitué par des diverses combinaisons de coiffures, de parures et de vêtements qui réalisent une grande va-riété typologique (voir la classification labo-rieuse aux p. 78 et s.). Selon les auteures de ce chapitre, elle est le produit d’un ensemble d’éléments de tradition égyptienne réinter-prétés en milieu phénico-punique et mêlés à d’autres éléments d’influence hellénique. En fait, est Carthage (et notamment la nécropole punique de Sainte-Monique) qui fournit la référence stylistique et formelle la plus im-portante pour ce groupe de matériaux, dont la pierre de touche la plus significative se trouve sur le fameux sarcophage dit « de la prêtresse » aux ailes fermées, datant du IVe-IIIe siècle. M.a Cruz Marín Ceballos, María Belén Deamos et Ana M.a Jiménez Flores se rapportent à ce propos (voir surtout p. 126), et à juste titre, à diverses études de Zohra Chérif sur les statuettes en terre cuite de Tunisie et sur l’iconographie féminine dans les matériaux de la métropole punique, qui constituent en effet les meilleurs parallèles3. À leur avis, en outre, ces bustes campani-formes couverts d’un châle ailé représentent une image sacrée connue dans le monde car-thaginois mais utilisée à Ibiza uniquement dans cette grotte-sanctuaire : expression très probable, disent les auteures, de la majesté ou de la maternité de la divinité vénérée dans la Cueva d’Es Culleram4.Une dizaine de figurines féminines en trône, les unes modelées, les autres moulées, rappelle également la tradition punique, ainsi qu’une cinquantaine de figurines « tirées d’un moule simple  » mais de différentes typolo-gies (tenant la torche, le porcelet, etc.), qui imitent un type iconographique d’origine gréco-sicéliote, proposent un rapport avec le culte de Déméter et Korè, et suggèrent des rapprochements directs avec des productions de Carthage et de Sardaigne.Plus d’une vingtaine de terres cuites, en-fin, se distinguent comme des brûle-parfums à figure féminine, suivant eux aussi un mo-dèle bien connu dans tout le monde punique (tête féminine aux traits hellénisés, toujours coiffée et parfois recouverte d’un voile, qui 3 Voir notamment Chérif (1997); voir également Chérif (2002), 17-28  ; tout comme, précédemment, Chérif (1988), 7-24, et plus récemment Chérif (2021), avec la contribution de Rosana Pla Orquín, «  Oltre la toeletta … studi e ricerche sulle donne puniche di Cartagine » (aux p. 11-35).4 Pour les lecteurs de ce Compte-rendu, il y a lieu de signaler l’étude récente de Guillon (2022).4Recensionisont probablement une représentation sup-plémentaire de la divinité), alors qu’une di-zaine de figurines fragmentaires sont d’autres types (dame à la patère, musiciennes, etc.  : probablement des images de dédicantes).L’édition électronique de l’ensemble du ca-talogue des terres cuites accompagne l’œuvre comme outil de recherche essentiel pour la documentation ; elle a été préparée par Ana M.a Jiménez Flores, Ana Mezquida Ortí, Jor-di H. Fernández Gómez, María Belén Dea-mos, Elisabet Conlin et M.a Cruz Marín Ce-ballos et a été publiée en ligne par la maison d’édition. Le PDF relatif qui contient 1155 fiches, pour un total de 2317 pages, peut être téléchargé gratuitement à l’adresse suivante : https://alojaservicios.us.es/difuseditorial/Ex-tra_content/terracota/cat_terracotas.pdf.Une partie spéciale est destinée par les trois coordinatrices à reconstruire le rituel qui se déroulait auprès de ce sanctuaire (sa-crifice et consommation de viandes animales et d’autres offrandes), ainsi que pour relever la religiosité concernant la déesse punique Tinnit en tant que divinité protectrice et po-liade. Les deux chapitres (11 et 12) en ques-tion sont dressés à partir des données archéo-logiques locales ; mais ils brossent également le contexte historique plus large, à l’aide de plusieurs données comparatives et au sein du culte et de l’iconographie de cette déesse dans toute la Méditerranée antique, à Carthage comme ailleurs5.Le chapitre 10, consacré par José Ángel Zamora aux inscriptions, est étroitement lié à ces sections du volume plus particulière-ment axées sur l’interprétation des données. Le collègue spécialiste en épigraphie phéni-cienne et punique propose une relecture at-tentive des signes graphiques de la plaquette en bronze inscrite des deux côtés, et des deux dédicaces réalisées à des moments différentes et très éloignés (le premier texte est daté de la 5 Voir en dernier lieu les deux entrées du diction-naire le plus récent sur la civilisation phénicienne et punique : « Tinnit », rédigée par M.a Cruz Marín Ce-ballos (2021) et « Gad » par Giuseppe Garbati (2021).période centrale du Ve jusqu’au début ou à la moitié du IVe siècle av. J.-C., l’autre du IIe av. J.-C.). Zamora écarte l’hypothèse que la pla-quette ait été réalisée et mise en place d’abord dans un sanctuaire autre que la Cueva d’Es Culleram, puis portée dans ce lieu et ici ré-utilisée pour une (nouvelle) consécration à la déesse. Il propose plutôt que la première dédicace, celle d’un certain Eshaddir d’un «  lieu » (mqm) à Reshep-Melqart, témoigne sur le côté A un culte pour ce couple divin dans la Cueva plus ancien que celui pour Tinnit. Celle-ci est mentionnée sur le côté B de la pièce avec ses titres de « Notre-Dame, Puissante et la Bonne Fortune » (lrbt ctn ltnt ’drt whgd), par un certain Abdeshmun qui dit d’avoir «  fait, dédié et rénové un mur d’enceinte, entièrement à ses frais », et qui se qualifie également de « prêtre » et de « maître artisan ». Le dieu initialement vénéré dans la Cueva aurait été donc remplacé ensuite, par un hiatus ou une diminution de l’activité cultuelle dans la grotte (ce que les données archéologiques semblent aussi suggérer), par une divinité féminine qui se manifeste après comme titulaire du sanctuaire, selon les ex-voto trouvés sur place et la mention de la déesse sur la deuxième face de la plaquette (p. 310).Trois pièces d’orfèvrerie sont traitées par M.a Luisa de la Bandera Romero (une fois de plus avec des éléments de comparaison dans la production carthaginoise, et la participa-tion à l’analyse de M.a Cruz Marín Ceballos), tandis que les objets en fer et en bronze sont étudiés par Ana Mezquida Ortí qui réalise un petit catalogue d’une vingtaine de pièces. Benjamí Costa Ribas présente ensuite les ou-tils en plomb destinés à la pêche, en collabo-ration avec Ricard Marlasca, alors que Marta Campo Díaz s’occupe des monnaies décou-vertes dans la grotte et propose un inventaire de 19 pièces, qui peuvent être datées entre le IIIe siècle av. J.-C. et le IIIe siècle après.L’ensemble des données permet de relier la consécration d’Es Culleram à l’implantation d’un programme de colonisation agricole 5Recensionilancé par la ville d’Ebushim (Ibiza) et de voir dans le sanctuaire un jalon symbolique souli-gnant les bords de cette projection politique, territoriale et économique, jusqu’à la bordure nord-est de l’île (p. 349). Les recherches ar-chéologiques suggèrent d’ailleurs l’absence d’une population stable aux alentours de la région proche de la Cueva. Elle devait toute-fois jouer un rôle non négligeable et continu comme centre de dévotion en rapport avec la mer, peut-être comparable à celui d’autres sanctuaires extra-urbains et rupestres de la Méditerranée punique, à commencer par la Grotta Regina près de Palerme et d’autres em-placements consacrés au culte de Tinnit (voir les remarques et l’analyse comparative aux pages 332 et s. ; 342).La fréquentation de ce lieu sacré, comme on l’a dit, s’arrête à la fin du IIe siècle av. J.-C. Il est plausible que le motif de l’abandon se relie à un effondrement naturel de la salle la plus grande de la grotte, ce qui pourrait avoir marqué la fin du culte dans le sanctuaire, en scellant pendant des siècles le riche matériel dévotionnel.D’autre part, et pour conclure, il nous semble vraiment difficile de présenter avec plus de détails ce travail tellement riche d’in-formations, de cartes et d’illustrations, très soigné typographiquement, copieusement complet dans les analyses et la bibliographie. Nous le signalons volontiers aux lecteurs de la revue CaSteR, tout en félicitant les auteurs pour les nombreux éléments de confronta-tion et de réflexion comparative qu’il offre, tant sur le culte d’une des divinités les plus vénérées à Carthage que sur la réalité des sanctuaires rupestres et plus généralement sur la religion punique dans toute la Méditerra-née antique.Sergio Ribichini, SAICmail : ribichini.sergio@gmail.com BibliographieZ. Chérif (1997), Les terres cuites puniques de Tunisie, Roma : Unione Accademica Nazionale.Z. Chérif (2002), « Coiffures, coiffes et arrangements de la chevelure à Carthage à l’époque punique », Reppal, 12, 17-28.Z. Chérif (1988), « Le costume de la femme à Car-thage à partir des figurines de terre cuite », Africa, 10, 7-24.Z. Chérif (2021), Corpus des objets de toilette de la femme à l’époque punique d’après le matériel déposé au Musée de Carthage (= I Dossier de le Monografie de la SAIC, 1), Sassari : SAIC Editore.M.a C. Marín Ceballos (2021), « Tinnit », in H. Niehr, P. Xella [éds], Encyclopaedic Dictionary of Phoeni-cian Culture, II.1. Religion – Deities and Mythical Characters, Leuven, Paris, Bristol : Peeters, 227-235. L. Di Franco, R. Perrella (2023) [éds], Le grotte tra preistoria, età classica e Medioevo. Capri, la Campa-nia, il Mediterraneo, Roma : Edizioni Quasar.G. Garbati (2021), « Gad », in H. Niehr, P. Xella [éds], Encyclopaedic Dictionary of Phoenician Culture, II.1. Religion – Deities and Mythical Characters, Leuven, Paris, Bristol : Peeters, 120-121.E. Guillon (2022), « Le buste de Tanit à Ibiza : un ob-jet, une égérie, une identité », Pallas, 118, 75-90.N. Kallala (2021), Ruspina-Monastir libyco-puni-que  : histoire, archéologie, patrimoine. Annexe  : el Ghedamsi, une île chargée d’histoire - el Kahlia, une grotte de jouvence, Tunis: INP et AMVPPC.A. Maiuri (2017) [éd.], « Antrum ». Riti e simbologie delle grotte nel Mediterraneo antico (= Quaderni di Studi e Materiali di Storia delle Religioni, 16), Roma : Sapienza Università di Roma et Morcel-liana.S. Moscati (1972), I Fenici e Cartagine, Torino : UTET, 1972. 

Compte-rendu du livre édité par M.a Cruz Marín Ceballos, María Belén Deamos et Ana M.a Jiménez Flores, La cueva santuario de Es Culleram (Ibiza), Sevilla, Editorial Universidad de Sevilla, 2022 (= Spal Monografías Arqueología, XLVII) ; 399 pages

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Compte-rendu du livre édité par M.a Cruz Marín Ceballos, María Belén Deamos et Ana M.a Jiménez Flores, La cueva santuario de Es Culleram (Ibiza), Sevilla, Editorial Universidad de Sevilla, 2022 (= Spal Monografías Arqueología, XLVII) ; 399 pages

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