La présente étude vise à illustrer l’action qualitative et quantitative de facteurs d’aridité et des modes de conduite sur les performances reproductives de la chèvre locale. Un total de 462 mises bas provenant de l'accouplement de 11 boucs et 185 chèvres, ont été recueillies durant la période 1999-2014. Deux caractères ont été choisis pour analyser les performances de reproduction :la taille de la portée et l’intervalle entre deux mises bas successives. Les facteurs fixes inclus dans le modèle sont l’âge et la parité de la chèvre et l’interaction année × mois de mise bas. Les moyennes de l’IMB et de la TP sont respectivement 13,85 ± 5,20 mois et de 1,33 ± 0,49 chevreaux. Les jeunes femelles ont montré des performances de reproduction relativement plus faibles que celles des chèvres âgées, indiquant des conflits possibles entre les besoins de croissance et la disponibilité alimentaire. Les performances de reproduction de la chèvre locale affichent des valeurs justifiables par les conditions naturelles hostiles. Il semble avoir une augmentation générale du TP à mesure que la parité progresse jusqu'à la cinquième parité. Une large valeur d’IMB a été observée pour la deuxième parité puis elle tend à diminuer. Le cycle reproductif des chèvres est essentiellement soumis aux effets des facteurs qui agissent sur les ressources pastorales et le stress climatique. Ces constations sont capitales pour l’élaboration des procédures d’évaluation et de choix des reproducteurs dans le cadre d’un schéma de sélection
