Abstract

Der Bericht gibt einen Überblick über den Zustand der Biodiversität in der Schweiz im Jahr 2014. Wichtige Institute und wissenschaftsnahe Einrichtungen in der Schweiz, die zum Thema Biodiversität forschen, haben ihre Daten und ihr Wissen zusammengetragen und ziehen daraus mehrere Schlussfolgerungen: Die Schweiz ist aufgrund ihrer Topographie, der grossen Höhenunterschiede und der Lage im Herzen Europas ein Land mit einer reichen biologischen Vielfalt. In den letzten 100 Jahren haben wir allerdings massive Verluste an Biodiversität erlitten. Der Anteil intakter, naturnaher Flächen ist im Schweizer Mittelland und in den Tallagen der Berggebiete auf einem bedenklich tiefen Niveau angelangt. Die Bestände vieler Arten sind auf ein tiefes Niveau zurückgegangen; das langfristige Überleben dieser Arten ist nicht gesichert. Die bisher ergriffenen Massnahmen zur Erhaltung und Förderung der Biodiversität in der Schweiz haben dazu beigetragen, dass die Lage der biologischen Vielfalt in der Schweiz nicht noch viel schlechter ist; sie reichen aber bei weitem nicht aus. Ohne massive zusätzliche Anstrengungen werden die Verluste (ausgehend vom bereits äusserst tiefen Niveau) landesweit weiter fortschreiten. Starke Verluste gibt es heute insbesondere in den tieferen und gut erreichbaren Lagen der Berggebiete. Die Entwicklung dort erinnert an die Verluste im Mittelland seit Mitte des letzten Jahrhunderts. Ökosysteme liefern – effizient und kostengünstig – Produkte und Dienstleistungen, von denen die ganze Gesellschaft profitiert. Doch viele Ökosysteme sind bereits dermassen geschädigt, dass ihre Fähigkeit, wertvolle und lebenswichtige Leistungen für die Menschen bereitzustellen, drastisch eingeschränkt ist (z.B. Kohlenstoffspeicherung oder Erholungsfunktion). Dies ist umso bedenklicher, als mit den zu erwartenden klimatischen Veränderungen vermehrt auch Extremereignisse abgepuffert werden müssen. Sachverständige schätzen, dass in der Schweiz eine Verdoppelung der aktuellen Fläche wichtiger Lebensräume notwendig ist, um die Biodiversität und die Ökosystemleistungen langfristig zu erhalten. Benötigt wird nicht nur eine funktionsfähige ökologische Infrastruktur aus Schutz- und Vernetzungsgebieten, entscheidend ist auch eine «biodiversitätsfreundliche» Flächennutzung in allen relevanten Sektoren sowie eine spezifische Artenförderung für jene prioritären Arten, die auf zusätzliche Massnahmen angewiesen sind. Nur mit ausreichenden, stufengerechten Massnahmen lässt sich die ökologische Qualität aller Lebensräume erhöhen und damit auch deren Ökosystemleistungen fördern. Die Erhaltung und Förderung der Biodiversität ist eine gesamtgesellschaftliche Aufgabe. Konsum, Land-, Wald- und Energiewirtschaft, Verkehr, Raumplanung, Jagd und Fischerei, Wasser- und Siedlungsbau, Tourismus, Forschung und Bildung sowie die Privatwirtschaft spielen eine wesentliche Rolle. Dabei kann die Erhaltung und Förderung der Biodiversität in vielen Fällen sehr gut in bestehende Programme integriert werden. Der Handlungsbedarf ist ausgewiesen, die wirkungsvollen Massnahmen sind bekannt. Politik und Gesellschaft haben es nun in der Hand, die richtigen Entscheidungen zu treffen und damit das Wohlergehen auch für die nächsten Generationen zu sichernLe présent rapport donne une vue d’ensemble de l’état de la biodiversité en Suisse en 2014. Les principaux instituts et organismes scientifiques de Suisse qui explorent le thème de la biodiversité ont fait part de leurs données et de leur savoir, qui aboutissent aux conclusions suivantes: En raison de sa topographie, de ses gradients altitudinaux élevés et de sa situation au cœur de l’Europe, la Suisse offre une grande richesse en biodiversité. Au cours des cent dernières années, elle a toutefois subi un appauvrissement massif de sa biodiversité. La part de surfaces intactes et proches de la nature a atteint un niveau inquiétant sur le Plateau et dans les vallées de montagne. Les populations de nombreuses espèces ont atteint un très bas niveau, de sorte que leur survie à long terme n’est pas assurée. Les mesures adoptées jusqu’à présent pour sauvegarder et promouvoir la biodiversité en Suisse ont enregistré quelques succès, toutefois encore nettement insuffisants. Faute d’efforts supplémentaires massifs, les pertes continueront à l’échelle nationale. Elles affectent aujourd’hui en particulier les régions de basse altitude facilement accessibles. L’évolution dans ces régions rappelle les pertes subies sur le Plateau depuis le milieu du XXe siècle. Les écosystèmes assurent la fourniture (efficiente et peu coûteuse) de produits et de services dont profite l’ensemble de la société. Pourtant, de nombreux milieux sont déjà dégradés dans une telle mesure que leur aptitude à fournir des services utiles est gravement compromise (stockage du carbone ou fonction récréative, p. ex.). C’est d’autant plus inquiétant que les changements prévisibles du climat nécessiteront de faire face à davantage d’épisodes extrêmes. Les experts estiment qu’un doublement de la surface actuelle de nombreux milieux serait nécessaire en Suisse pour préserver à long terme la biodiversité et les services écosystémiques. Non seulement une infrastructure écologique en bon état de fonctionnement et composée de zones de protection et de connexion s’avère nécessaire; une utilisation des surfaces «compatible» avec la biodiversité dans tous les secteurs concernés ainsi qu’une promotion des espèces prioritaires, tributaires de mesures supplémentaires, se révèlent également déterminantes. Seules des mesures suffisantes et adéquates permettent d’accroître la qualité écologique de tous les milieux et de favoriser ainsi leurs services écosystémiques. La sauvegarde et la promotion de la biodiversité impliquent l’ensemble de la société. Agriculture, sylviculture, énergie, transports, aménagement du territoire, chasse et pêche, construction hydraulique, urbanisme, tourisme, recherche et formation de même que le secteur privé jouent tous un rôle déterminant. A cet égard, la sauvegarde et la promotion de la biodiversité peuvent parfaitement s’intégrer, dans bien des cas, dans des utilisations existantes. La nécessité d’agir est reconnue et les mesures efficaces sont identifiées. La balle est maintenant dans le camp de la classe politique et de la société. Ils sont tenus de prendre les bonnes décisions et d’assurer ainsi aussi le bien-être des générations futures

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