peer reviewedDans les vallées d’oueds des zones arides et semi-arides, les Etats mettent en place différentes techniques
de conservation des eaux et des sols pour de meilleurs rendements. Parmi ces techniques, les seuils d’épandage
qui produisent une inondation temporaire des surfaces latérales en amont et en aval. Ils contribuent à augmenter
l’humidité du sol et la recharge locale de la nappe aquifère superficielle. Au Burkina Faso, dans le bassin versant
de Wedbila, deux seuils d’épandage sont installés avec une étendue d’épandage de 71 Ha. Pour évaluer leur
fonctionnement (recharge de la nappe), des équipements ont été installés. Les teneurs en eau dans le sol ont été
corrélées avec les paramètres météorologiques (précipitation, évapotranspiration réelle, eau utile), les périodes
d’épandages mais également les niveaux piézométriques mesurés dans différents piézomètres crépinés dans
l’aquifère superficiel. Ces mesures permettent de mettre en évidence différents modes d’évolution des teneurs en
eau dans la zone non saturée, fonction de la lithologie, de la profondeur de la nappe aquifère et de la lame d’eau
stagnante. Les constats montrent une corrélation significative entre la teneur en eau et la pluviométrie. La réponse
piézométrique quant à elle, est décalée des pics de teneur en eau s’expliquant probablement par le temps
d’infiltration et le type de sols traversés. Les périodes d’épandage offrent une bonne humidification des premiers centimètres du sol. Les mesures faites sur dix (10) mois montrent qu’il faut un temps plus long pour déduire l’impact des seuils sur la recharge de la nappe.Caractérisation de l'impact des seuils d'épandage sur la recharge des eaux souterraines dans un contexte de bas-fonds aride: cas du sous bassin de Nariaré (Burkina Faso)6. Clean water and sanitatio