[Notes_IRSTEA]Ce document est une synthèse du rapport de l'étude transmis à l'AESN. [Departement_IRSTEA]Eaux [TR1_IRSTEA]ARCEAULe drainage agricole s'est fortement répandu dans les années 80 comme moyen de modernisation de l'agriculture française. Il a d'ailleurs fait l'objet de travaux de recherche sur son optimisation dans le contexte français. Depuis les années 90 et 2000, ce sont ces impacts qui font l'objet de controverses : impact quantitatif sur les crues et qualitatif sur la qualité de l'eau. Les travaux présentés dans cette synthèse porte sur la réduction des transferts de contaminant d'origine agricole (nitrate et pesticide) dans les eaux de drainage avant de rejoindre le réseau hydrographique. Ainsi nous avons exploré et évalué la piste des zones tampons humides artificielles. Nous définissons une zone tampon humide artificielle comme étant une surface non agricole, parfois prise sur une terre agricole, recevant de façon temporaire des eaux agricoles, et assurant un rôle de filtre, de réacteur biologique favorable à la dissipation des contaminants agricoles. Dans la littérature, un ratio de surface de l'ordre de 1% de la surface contributive apparaît comme un compromis réaliste, mais c'est un point à développer. Au travers des différents travaux du Cemagref sur les zones tampons humides artificielles, nous étudions le cas spécifique d'un bassin de rétention dont la vocation première est le stockage d'eau en vue d'irrigation mais dont la capacité de dissipation est réelle