Industrie 4.0, l'Homme et le robot: une collaboration possible ?

Abstract

L’ère du sur-mesure est arrivée : les robots sont partout et permettent de perfectionner des produits et de les rendre uniques. Depuis leur création, les robots sont développés dans l’optique d’assister les humains, comme une extension de leurs propriétés. Toutefois, la place de l’Homme devient une importante réflexion, car l’intégration des robots dans la société est inévitable. Dans cette industrie 4.0, la disruption qu’elle engendre bouleverse les modèles organisationnels existants et la systémie des entreprises, les poussant à se transformer et à se digitaliser. Les robots apportent aux entreprises des performances accrues, tout en octroyant aux collaborateurs des tâches plus épanouissantes. Néanmoins, un robot ne possédera jamais une intelligence identique à celle d’un humain, car il leur manque une chose : la créativité. C’est pourquoi, une entreprise doit opter pour une mixité dans ses équipes, où robots et humains seront en totale synergie. Selon certaines entreprises à Genève, une collaboration est totalement envisageable puisqu’elle n’est pas dans une optique de remplacement des collaborateurs, mais de soutien dans ses différentes activités. Les entreprises commencent à s’intéresser aux robots collaboratifs, car les collaborateurs possèdent des capacités uniques, ce qui les rendront irremplaçables au sein des industries. Au contraire, leur place est encore plus importante aujourd’hui, contribuant de ce fait à ce que beaucoup d’entreprises aient des outils comme le Lean Management et aient modifié leur stratégie pour une approche sociologique, redonnant une place importante aux collaborateurs dans un système participatif. Dans les recommandations, j’explique que le marché de la robotique industrielle va énormément progresser et que les robots vont continuer à s’installer dans la plupart des métiers. En effet, ils continueront leur évolution au niveau de leur technique. La robotique collaborative amènera de nouvelles possibilités pour un humain d’évoluer et de s’adapter. Concernant l’investissement dans la robotique, elle est abordable, mais il ne faut pas négliger tous les coûts indirects causés par les robots. Toutefois, la politique devra tôt ou tard s’en mêler afin de limiter une probable distorsion sur le marché du travail. Concernant les grandes entreprises, elles ne sont pas totalement dans une optique de transformation 4.0, mais la standardisation des processus et des partages de données entre les services pourront potentiellement améliorer l’exploitation optimale des ressources et amener une réelle transversalité

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