Il n’y a pas un jour sans que le phénomène de la violence soit évoqué autour de nous. Par le biais des journaux, des informations télévisées, de la radio, nous entendons parler d’événements tragiques. Jour après jour, le phénomène de la violence semble prendre davantage d’ampleur ce qui inquiète tout un chacun ainsi que le monde de l’action sociale. De par son activité professionnelle, le travailleur social peut être confronté à de nombreuses typologies de violence comme la violence verbale (cris, insultes, etc.), la violence psychologique (harcèlement, chantage, etc.) et la violence physique (agressions, coups, morsures,) qui pose un problème plus conséquent puisque le travailleur social est atteint dans son intégrité physique et personnelle ce qui peut paralyser l’intervention sociale. Ainsi, existe-il des situations de violence dans les Services Officiels des Curatelles (SOC) valaisans ? Si oui, quelles formes prend-elle ? Par qui est-elle commise (bénéficiaire, professionnel, etc.) ? Quels sont les facteurs qui mènent à la violence ? Est-elle favorisée par les caractéristiques socio- démographiques (par exemple, nombre de bénéficiaires, types de curatelle, types de problèmes rencontrés, etc.) de la population faisant recours à ces services ? Ou alors l’expression de situations de violence est-elle plus plausible selon le type de structure et le fonctionnement organisationnel ? De plus, existe-t-il un dispositif de sécurité ou des outils à disposition des curateurs face à la violence ? Ainsi, la thématique de la violence dans les SOC valaisans est au coeur de ce travail de Bachelor