La Ligue d’Action du Bâtiment (L.A.B.), organe de combat anarcho-syndicaliste, a pratiqué l’action directe de façon systématisée sur les chantiers genevois. Ses actions coup-de-poing – bagarres, destruction, sabotage – lui ont valu de nombreux passages devant le tribunal correctionnel dans la première moitié des années trente, soulignant la tension constante entre légitimité d’une lutte et illégalité des moyens employé