research

L'arc lémanique se trouve-t-il dans une bulle immobilière ?

Abstract

Le marché de l’immobilier suscite depuis longtemps un vif intérêt auprès des investisseurs, des promoteurs mais aussi des banques spécialisées dans l’octroi de crédits hypothécaires. Cet attrait peut avoir un rapport avec le fait que son évolution soit fortement corrélée avec l’évolution de l’économie du pays concerné. La preuve en est ce qu’il s’est produit aux Etats-Unis en 2008. Ces dernières années, le secteur a, en effet, beaucoup fait parler de lui avec la crise des « subprimes » qu’ont connus les Etats-Unis. Crise qui s’est ensuite généralisée et s’est propagée jusqu’en Europe. Le secteur de l’immobilier était pourtant réputé solide. Mais les Etats-Unis ne sont pas le seul pays à avoir connu un marché immobilier en panique. En effet, la Suisse à la fin des années 1980 a vu son marché s’écrouler. Les raisons qui ont causé ces effondrements n’étaient, certes, pas les mêmes mais les conséquences sur l’économie furent tout aussi désastreuses. Aujourd’hui, en Suisse, certains professionnels du secteur commencent à tirer la sonnette d’alarme. Les prix sont en effet très élevés et on commence à se demander si le scénario de 1989 n’est pas en train de se reproduire. L’objectif de mon travail est de déterminer si, dans la région lémanique (de Genève à Montreux en passant par Lausanne) le marché immobilier résidentiel se trouve dans une bulle spéculative. Pour répondre à cette question, je vais parler du secteur du marché immobilier en général, pour ensuite me concentrer sur le marché suisse et plus précisément sur le marché lémanique. Je dois, de plus, expliquer comment le prix d’un bien immobilier est déterminé pour pouvoir introduire la notion de « bulle immobilière ». Il est aussi important de connaître le fonctionnement de ce secteur en Suisse, comme par exemple, le processus d’achat d’un bien immobilier sans oublier les aspects juridiques et légaux (droit suisse) mais aussi les mesures qui ont été prises afin d’éviter que ce genre d’événement ne se reproduise. Il faut savoir qu’à l’inverse de plusieurs autres actifs (actions, obligations par exemple), un bien immobilier est complexe à évaluer et qu’il y a plusieurs facteurs à considérer

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