La pression artérielle nocturne est un facteur de risque cardiovasculaire
indépendant et un meilleur indicateur d'atteinte
d'organes cibles que la pression arterielle moyenne sur 24
heures ou la pression arterielle diurne. La perte du rythme
tensionnel circadien avec une baisse physiologique de la pression
la nuit a aussi un impact négatif sur la morbi-mortalité
cardio-vasculaire. A l’heure actuelle, il y a encore peu d’évidence
qu'une baisse thérapeutique de la pression artérielle
nocturne réduise les événements cardiovasculaires. Il faudra
attendre les résultats d'études sur la chronothérapie visant à
restaurer un rythme circadien avec «dipping» nocturne normal
qui sont en cours