National audienceAvian Colibacillosis, caused by pathogenic strains of Escherichia coli (APEC) is a major cause of death and antibiotic use in poultry. There is no effective means today to prevent this pathology in chicks. We evaluated the efficacy of an autogenous vaccine in chicks by administration in breeders. Three characterized APEC strains (virulence factors, serogroup and phylogroup) were used to develop in vivo models of colibacillosis in young chicks (phase 1). Animals were inoculated subcutaneously at 1-2 days of age with approximately 3x107 E. coli per animal and mortality was monitored for 10 days. Two APEC strains were then used to produce a bivalent autogenous vaccine which was administered to breeder hens. Chicks from vaccinated and unvaccinated hens were inoculated with each of the APEC strains of the vaccine (homologous challenges) during the phase 2.Two of the strains (AP1 and AP2) were found to be virulent for chicks, the third (AP3) did not cause any mortality nor clinical signs. AP1 causes severe disease with the death of all chicks within 6 days and AP2 causes approximately 50% mortality. Under our conditions, no passive protection was observed against AP1, with at least 90% mortality in chicks from vaccinated or unvaccinated hens. Conversely, those from vaccinated hens and challenged with AP2 had significantly lower mortality rate (40%) than those from unvaccinated hens (80%).This protection, observed during homologous challenges, has to be confirmed taking into account other parameters (heterologous challenges in particular)La colibacillose, due à certaines souches de Escherichia coli (APEC) est une cause majeure de mortalité et d’utilisation d’antibiotiques chez les volailles. Aucun moyen efficace n’existe aujourd’hui pour prévenir cette pathologie chez le poussin. Nous avons évalué l'efficacité d'un autovaccin chez le poussin par administration chez les reproducteurs. Trois souches APEC caractérisées (facteurs de virulence, sérogroupe et phylogroupe) ont été utilisées pour mettre au point des modèles de reproduction de la colibacillose chez le jeune poussin (phase 1). Les animaux ont été inoculés en sous cutané à 1 ou 2 jours d’âge avec environ 3x107 E. coli par animal et la mortalité a été suivie pendant 10 jours. Deux des souches ont ensuite servi à fabriquer un autovaccin bivalent qui a été administré à des poules reproductrices. Les poussins issus de poules vaccinées ou non ont été inoculés avec chacune des souches APEC du vaccin (challenges homologues) lors de la phase 2.Deux des souches (AP1 et AP2) se sont révélées virulentes pour le poussin, la troisième (AP3) n’a entrainé ni mortalité ni signe clinique. AP1 induit une maladie sévère avec la mort de tous les poussins en moins de 6 jours et AP2 une mortalité d’environ 50%. Dans nos conditions, aucune protection passive n’a été observée vis-à-vis de AP1, avec au moins 90% de mortalité chez les poussins issus de poules vaccinées ou non. A contrario, ceux issus de poules vaccinées, et inoculés avec AP2 présentaient un taux de mortalité (40%) significativement moins élevé que ceux issus de poules non vaccinées (80%). Cette protection, observée lors de challenges homologues doit être confirmée en tenant compte d’autres paramètres (challenges hétérologues notamment)