Barlet-Ghaleb, C.

Besse, C.

Danuser, B.

Grolimund Berset, D.

Krief, P.

Mediouni, Z.

Rinaldo, M.

Serveur académique lausannois

REVUE MÉDICALE SUISSEWWW.REVMED.CH30 septembre 20201830Consultation «Travail et souffrance» :  indicateurs et bilan d’activitéCATHERINE BARLET-GHALEB, ZAKIA MEDIOUNI, CHRISTINE BESSE, DENISE GROLIMUND BERSET,  MICKAEL RINALDO, BRIGITTA DANUSER et PEGGY KRIEFRev Med Suisse 2020 ; 16 : 1830-3ÉTAT DES LIEUX : RISQUES PSYCHOSOCIAUXLes risques psychosociaux sont « les risques pour la santé mentale, physique et sociale, engendrés par les conditions d’emploi et les facteurs orga nisationnels et relationnels, susceptibles d’interagir avec le fonctionnement mental ».1 Ils constituent un enjeu de santé  publique dans un contexte de transformations du travail et de la société.2,3Si le travail demeure un facteur de construction de l’individu,4 la santé mentale des travailleurs en Suisse est préoccupante.3 En 2010, 34,4 % d’entre eux rapportent un stress chronique en lien avec leur travail.5 Parmi les actifs, 24,4 % disent avoir plus de contraintes que de ressources au travail.5La souffrance en lien avec le travail est un sentiment d’impasse, face à une situa-tion de travail délétère ou vécue comme telle, sur la scène du travail où, au-delà des aspects liés au travail peuvent se rejouer des modes de fonctionnement person-nels. La spécificité de la souffrance en lien avec le travail est de survenir lorsque la personne n’a plus de marge pour s’appro-prier son travail. Elle sollicitera alors des défenses adaptatives ou aliénantes, qui peuvent conduire à des vécus de souf-france ou à des altérations de la santé.6La consultation «Travail et souffrance»Une étude menée en 2008 par  l’Institut universitaire romand de santé au travail (IST), a montré que 14,9 % des nouveaux diagnostics des médecins de premier recours étaient liés au travail et que les  médecins souhaitaient un interlocuteur pour ces questions.7 L’IST, devenu le  Département de santé au travail et  environnement (DSTE) de Unisanté a alors développé une consultation dédiée à la souffrance et au travail en collaboration avec le Service de psychiatrie communautaire du Centre hos-pitalier universitaire vaudois. Après une phase pilote,8 la phase d’implémentation est en cours depuis 2014.La Consultation s’adresse principale-ment aux travailleurs de Suisse romande. Elle n’intervient pas si les entreprises ont un service de médecine du travail. Son but est de préserver ou de restaurer la  capacité de décision et d’action du tra-vailleur et son sentiment d’efficacité pro-fessionnelle face à sa situation médico- professionnelle (empowerment).9 Elle a aussi pour but de favoriser une reprise ou un maintien du rapport au travail et de soutenir les médecins de premier recours dans la prise en charge de situations de souffrance et travail.Mode d’accès et organisation  de la ConsultationLa Consultation peut être sollicitée par le travailleur ou par ses médecins. Habituel-lement, une seule consultation est pro-posée. Ses prestations sont couvertes par l’assurance maladie de base (LaMal).Déroulement de la ConsultationLa Consultation est menée par un médecin du travail du DSTE. Elle vise à recontextualiser  la problématique pour élargir la vision initiale et dépasser le sentiment d’impuissance du travailleur en souffrance, ou son anticipation anxieuse face à un retour au travail.Il s’agit de saisir le processus de souf-france, de repérer ses facteurs contributifs et les ressources disponibles pour en ren-verser la dynamique. Ces leviers peuvent concerner le fonctionnement personnel du travailleur, son rapport au travail ou à la place de travail.10 Ils repositionnent le travailleur de manière active vis-à-vis de sa situation professionnelle pour tenter de la reconfigurer. Une intervention en  milieu de travail est proposée dans cer-tains cas avec l’aval du travailleur, de ses médecins et de l’employeur. Elle a pour but d’apprécier la situation, au-delà des faits rapportés par le travailleur, d’initier une reconfiguration menée ensuite dans l’entreprise le plus souvent sans nouvelle  intervention médicale et d’élargir le ques-tionnement à l’organisation du travail. Une telle intervention est indiquée dans les situations où le travailleur n’est pas en capacité d’amorcer seul la reconstruction d’un lien positif avec son environnement professionnel.BUT DE L’ÉTUDELe but de l’étude est de décrire la consultation «Travail et souffrance»  de 2015 à 2016 : le profil des travailleurs reçus,  l’activité des médecins du travail, les re-commandations formulées et la satisfac-tion des médecins envoyeurs.MÉTHODEPopulation de l’étudeLa population est constituée par les travailleurs reçus à la consultation «Tra-vail et souffrance» entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2016 et leurs médecins  envoyeurs.IndicateursIl s’agit d’indicateurs démographiques (âge, sexe), professionnels (secteur d’acti-vité) et assécurologiques relatifs à l’activité de la Consultation ; des recommandations émises et de la satisfaction des  médecins envoyeurs. Le tableau 1 liste ces indica-teurs et leurs sources.Des statistiques descriptives ont été utilisées pour analyser ces indicateurs.RÉSULTATSActivité de la Consultation  et profil des travailleurs consultantsPendant la période d’étude, 167 travail-leurs ont été reçus en consultation, parfois à plusieurs reprises (192 consultations). Ils ont été adressés dans deux tiers des cas par leur médecin, le plus souvent médecin ÉTUDEWWW.REVMED.CH30 septembre 2020 1831de premier recours. Les autres ont sollicité directement la Consultation.La majorité sont des femmes. L’âge moyen est de 42,7 ans (médiane 42 ans), le secteur tertiaire d’activité est prépondé-rant. Les professions sanitaires et sociales (non hospitalières) représentent 25 % des situations (figure  1). La plupart des tra-vailleurs (75 %) sont actifs avec un contrat de travail dans l’économie libre, 22 % sont en fin de rapport de service et 3 % sont au chômage. La majorité des personnes  actives est en incapacité de travail (72 %), très souvent totale (61 %).Une annonce préalable auprès de  l’assurance invalidité (AI) a concerné 10 % des travailleurs. Une orientation vers l’AI a fait partie des recommandations dans 18 % des situations restantes.Les recommandations, établies avec le travailleur durant la consultation ont concerné par ordre de fréquence les as-pects médicaux, professionnels, assécu-rologiques, administratifs ou réglemen-taires. Pour les aspects médicaux, l’orien-tation s’effectue vers des soins spécialisés, le plus souvent psychiatriques (44 % des situations). Dans 7 % des cas, il s’agit d’une orientation vers le programme de soutien à l’emploi RESSORT.11Les recommandations professionnelles sont le plus souvent relatives à l’organisa-tion du travail, que le travailleur abordera avec son milieu de travail (21 cas). Il peut être orienté vers des ressources  internes (ressources humaines : 3 cas) ou externes à l’entreprise (coaching professionnel : 6 cas, centre de compétences : 5  cas), ou autres (personnes de confiance (document SECO 302-A ss) : 3 cas).Les recommandations assécurologiques ont concerné l’assurance perte de gain ou l’AI dans 30  cas. Des recommandations  administratives ou réglementaires (Inspec-tion du travail, conseil juridique) ont concer-né 6 cas. La fréquence et le type des recom-mandations formulées sont illustrés par la  figure 2.Une co-analyse médecin du travail-médecin psychiatre a été effectuée pour 35 % des situations lors d’une réunion mensuelle. Bien que la Consultation soit une intervention ponctuelle, 41 % des  situations ont requis des échanges télé-phoniques de suivi. Dans la majorité des situations (70 %), les interventions en  milieu de travail n’ont pas été jugées  pertinentes.Évaluation des médecins envoyeursSur 123  questionnaires envoyés aux médecins envoyeurs, 93 nous sont parve-nus en retour (taux de  réponse : 75,6 %). Les médecins ont attribué à la Consultation une note moyenne de  satisfaction de 8,5/10. L’utilité de la prestation est rapportée en premier lieu à l’analyse et à la clarification de la situation professionnelle ainsi qu’à la guidance du travailleur (figure 3).Les principales critiques ont été les délais de prise en charge (4 %) et de récep-tion du rapport écrit (2 %), l’absence de consultation de suivi et le non-suivi des conseils par le patient (2 %).DISCUSSION ET PERSPECTIVESLa consultation « Travail et souffrance » a reçu 167 consultants entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2016, majoritaire-ment envoyés par le réseau de soins. Parmi eux, 75 % étaient en contrat de travail mais 72 % en arrêt de travail. Les recomman-dations formulées étaient médicales,  professionnelles,  assécurologiques et  réglementaires. La répartition par sexe et par tranches d’âge des travailleurs ayant consulté est superposable à celle de la  population  active suisse et à celle de consultations similaires.12La majorité des travailleurs était en  arrêt de travail ; outre sa fonction de mettre à distance les stresseurs, l’arrêt de travail est l’occasion pour le travailleur en souf-france de reconfigurer son rapport au tra-vail et les aspects les plus déstabilisants de sa  situation professionnelle. La Consulta-tion se veut un soutien pour cette reconfi-guration. Cette prestation est jugée utile par les médecins envoyeurs. La comparai-son avec d’autres consultations  spécialisées est  difficile, tant les contextes assécurolo-Type d’indicateurs SourcesProfil des travailleurs ayant consulté• Âge, sexe, intitulé du poste de travail• Situation du contrat de travail• Arrêt de travail : en cours ou pas et pourcentage d’incapacité• Démarches éventuelles auprès de l’assurance invalidité (AI)Informations récoltées par le médecin du travail durant la consultationActivités de la Consultation • Contacts avec des médecins suite à la consultation• Intervention en milieu de travail (si nécessaire)Recommandations issues de la ConsultationÉmises oralement durant la consultation et colligées dans le compte rendu écrit transmis au médecin envoyeur et au patientSatisfaction des médecins demandeursUn questionnaire de 4 questions est joint au compte rendu de la Consultation :• Attentes des médecins au moment de leur demande•  Satisfaction (échelle de 0 à 10, puis question ouverte quant aux points positifs et négatifs de la Consultation)• Attentes futures• Avis quant à l’utilité de la prestationLes évaluations des médecins ont été enregistrées à partir de juillet 2015 (123 questionnaires envoyés)TABLEAU 1 Indicateurs de la Consultation et leurs sourcesProfessions des patients (n = 167)50454035302520151050TechniciensResponsablestechniquesChefs de projetsChauffeurs,logistiqueOuvriers op.productionEmployésesthétique-coiff.EmployésbancairesCadres bancairesEmployés adm.et assurancesCadres adm.et assurancesCadres industrielsProf secteurssanitaire et socialDroit-journalismeEmpl. commerceCadres venteEnseign. Éducation. pte enfanceService RHEmpl. restaurationFIG 1 Profession des patients de la consultation « Travail et souffrance »REVUE MÉDICALE SUISSEWWW.REVMED.CH30 septembre 20201832giques et socioprofessionnels divergent.Le recours à la détection précoce AI est faible (18 % des recommandations). Cela peut être expliqué par le fait que  certains critères peuvent sembler man-quer pour que la demande aboutisse à une  intervention concrète. Pourtant, l’indica-tion à une détection précoce AI est large13 et une démarche de soins intégratifs est préconisée par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement écono-miques) pour maintenir en emploi les  personnes, limiter leurs difficultés et éviter une désinsertion professionnelle.14Le partenariat de la Consultation avec le Service de psychiatrie communautaire a permis d’élargir le focus de 35 % des si-tuations : la co-analyse médecin du travail-psychiatre a précisé les  facteurs fragili-sants et les besoins de suivis spécialisés. Le développement d’une  collaboration prolongée, notamment dans la perspec-tive d’appui des travailleurs et de leur  réseau de soin dans l’étape sensible du  retour au travail est prometteuse et suit les recommandations ciblant les troubles psy-chiques transitoires en lien avec le  travail.15Les patients souhaitaient majoritaire-ment solliciter eux-mêmes les change-ments de leur environnement profession-nel, souvent en suivant les conseils de la Consultation, ce qui correspond aux  objectifs d’empowerment portés par la Consultation.Le caractère épars des situations trai-tées, du fait de la diversité des entreprises impliquées, ne permet pas de mettre en évidence les spécificités de chaque branche professionnelle en matière de souffrance et travail. Un tel retour pour-rait servir à orienter des actions de pré-vention primaire ciblées. En effet, la pré-vention primaire vis-à-vis des contraintes du travail, qui concerne en premier lieu les managers et les RH, pourrait être enrichie des propositions issues des interventions médicales tertiaires ou par des collabo-rations spécifiques avec des entreprises partenaires.CONCLUSIONInterlocuteur privilégié des médecins de premier recours pour les questions de santé psychique au travail, la consulta-tion « Travail et souffrance » est sollicitée quand un sentiment d’impasse concernant la situation de travail se développe. Ce sen-timent peut prétériter la santé et l’inser-tion/réinsertion professionnelles des tra-vailleurs.La Consultation aide à faire émerger les leviers d’action possibles sur la place de travail et dans le rapport au travail, ainsi que les ressources qui n’avaient jusqu’alors pas ou peu été envisagées. Leur émergence permet au travailleur en souffrance de retrouver un rôle actif et un sentiment de contrôle.Un éclairage différent de la situation professionnelle et une guidance ultérieure sont la plus-value de la Consultation selon les médecins envoyeurs. Pour assurer un relais dans cette guidance, il conviendrait d’élargir les partenariats avec les orga-nismes spécialisés dans le retour au  travail, tant dans le domaine des soins que dans le domaine des assurances (Assurances Perte de Gain, AI).Conflit d’intérêts : Les auteurs n'ont déclaré aucun conflit d’intérêts en relation avec cet article.FIG 2 Nature des recommandations formulées  lors de la consultation « Travail et souffrance »Recommandations formulées (n = 167)MédicalesRelatives au travailou interlocuteurs du travailRelatives à l’AIRelatives à des aspectsréglementairesAutres160140120100806040200148695 5113 3 624616 5212Suivi par le médecinréférentAutre suivi médicalSuivi par un autresoignantOrientation versle médecin du travailde l’entrepriseOrientationvers RESSORTOrientationvers la personnede confianceOrientationvers les ressourceshumainesCoachingprofessionnelDétection précoce AIMesures AIOrientationvers une assistantesocialeOrientation par rapportà des aspectsréglementairesCentre de compétenceprofessionnelleAbord de son milieude travail parle collaborateurAutres orientationsFIG 3 Utilité de la consultation « Travail et souffrance » selon les médecins envoyeursMédecins envoyeurs (n = 93)80706050403020100686225 2415273Analyser et clarifier problématiqueprofessionnelleGuiderle collaborateurOptimiserles soinsPermettre un lienavec le milieude travailLimiter la périoded’arrêtSoutenirune reprised’activitéPeu d’utilitéÉTUDEWWW.REVMED.CH30 septembre 2020 1833DRS CATHERINE BARLET-GHALEB,  ZAKIA MEDIOUNI, CHRISTINE BESSE,  DENISE GROLIMUND BERSET, MICKAEL RINALDO, PR BRIGITTA DANUSER ET DR PEGGY KRIEFDépartement de santé au travail et environnement, Unisanté, 1011 Lausanne catherine.barlet-ghaleb@etat.ge.ch  zakia.mediouni@chuv.ch  |  christine.besse@chuv.ch  denise.grolimund-berset@chuv.ch  mickael.rinaldo@chuv.ch  |  brigitta.danuser@chuv.ch  peggy.chagnon-krief@chuv.chDR CHRISTINE BESSEUnité de réhabilitation, Service de psychiatrie communautaire, CHUV, 1011 Lausanne1 Gollac M, Bodier M. Mesurer les facteurs psychoso-ciaux de risque au travail pour les maîtriser. Rapport final du Collège d’expertise sur le suivi statistique des risques psycho-sociaux, in Collège d’expertise sur le suivi statistique des risques psycho-sociaux, 2011, www.college-risquespsychosociaux-travail.fr/rapport-final,fr,8,59.cfm2 Browning M, Heinesen E. Effect of job loss due to plant closure on mortality and hospitalization. J Health Econ 2012;31:599-616.3 Igic I, Elfering A, Semmer N. Job Stress Index 2016. Indicateurs relatifs au stress chez les personnes actives en Suisse. Lausanne : Promotion Santé Suisse 2016.4 Dejours C. Le facteur humain. Paris : Presses universi-taires de France, 2014.5 *Krieger R, Pekruhl U, Lehmann M, Graf M. Cinquième enquête européenne sur les conditions de travail en 2010 – Résultats choisis du point de vue de la Suisse. Berne : Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO),2012.6 Dejours C. Dossier plaisir et souffrance dans le travail. Revue internationale de Psychopathologie et de Psychodynamique du Travail. Travailler n°35, 2016.7 Chiarini B, Danuser B. Projet de sensibilisation des médecins à la santé au travail. Lausanne : Faculté de biologie et médecine de l’Université de Lausanne ; 2012.8 Besse C, Grolimund Berset D, Studer R, et al. Consultation pluridisciplinaire « Souffrance au travail » : une expérience romande. Rev Med Suisse 2016;12:276-9.9 Tilman Fs. L’empowerment ! De quoi s’agit-il ? Le grain : Atelier de pédagogie sociale (blog). www.legrainasbl.org/index.php?option=com_content&view=article&id=461:l-empowerment-de-quoi-s-agit-il&catid=9&Itemid=10310 St-Arnaud L, Briand C, Corbière M, et al. Retour au travail après une absence pour un problème de santé mentale. Conception, implantation et évaluation d’un programme intégré des pratiques de soutien. Institut de Recherche Robert Sauvé en santé et sécurité au travail ; 2011 téléchargeable sous www.irsst.qc.ca/publications-et-outils/publication/i/100614/n/retour-travail-apres-ab-sence-probleme-sante-mentale-conception-implantation-evaluation-programme-integre-des-pratiques-soutien-r-706/redirected/111 Dutoit M, Besse C, Hausmann P, Spagnoli D, Bonsack C.Une expérience de soutien à l’emploi pour les personnes souffrant de troubles psychiques en Suisse Romande. Rev Med Suisse 2014;10:1711-4.12 Khireddine I, Lemaître A, Homère J, et al ; Groupe MCP 2012. La souffrance psychique en lien avec le travail chez les salariés actifs en France entre 2007 et 2012, à partir du programme MCP. Bull Epidémiol Hebd 2015;23:431-8.13 AVS-AI Mémento 4.12 « Prestations de l’AI – Détection et intervention précoces. Etat au 1er janvier 2018 » www.ahv-iv.ch/p/4.12.f14 *OECD, Fit Mind, Fit Job: From Evidence to Practice in Mental Health and Work, in Mental Health and Work. 2015, Paris.15 *Joyce S, Modini M, Christensen H, Mykletun A, Bryant R, et al. Workplace interventions for common mental disorders: a systematic meta-review. Psychol Med 2016;46:683-97.* à lire** à lire absolument

Consultation «Travail et souffrance» : indicateurs et bilan d’activité

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