research

La statistique policière de la criminalité en Suisse peut-elle s'envisager dans le cadre du renseignement criminel

Abstract

Les polices suisses s'orientent vers un fonctionnement davantage basé sur le renseignement criminel, notamment pour s'aligner sur les évolutions du système de sécurité européen. Parallèlement, la nouvelle statistique policière de la criminalité nécessite un engagement considérable de ressources pour adapter les systèmes informatisés et pour saisir les données. On peut postuler que cette statistique ne sera utile aux polices que si elle peut s'intégrer dans un modèle cohérent de renseignement. La comparaison entre le cycle du renseignement et les phases de production de la statistique policière montre le potentiel des données statistiques dans ce cadre. Cette approche met aussi en évidence une série de difficultés fondamentales que le nouveau système très ambitieux ne pourra pas surmonter. Finalement, il y a un urgent besoin en Suisse de définir et mettre en oeuvre une véritable architecture cohérente qui assure la fluidité des flux d'information à tous les niveaux géographiques afin de favoriser la pratique du renseignement criminel et y intégrer l'exploitation des statistiques policières

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