Persistance des troubles psychologiques et comportementaux de la démence

Abstract

est considérable. Actuellement, la sélection d’un traitement dépend de la nature du trouble et de son intensité. La connaissance de leur persistance s’avère importante pour la sélection et l’organisation du traitement. Objectifs: Evaluer la persistance des troubles psychologiques et comportementaux dans une population de sujets déments suivis longitudinalement. Méthodes: Nous avons sélectionné 104 sujets déments issus de l’étude Qualidem (Paquay et al., 2004). Tous les sujets sont institutionnalisés et présentent des perturbations cognitives (score MMSE<20). Les troubles psychologiques et comportementaux ont été évalués à 12 mois d’intervalle avec le Neuropsychiatric Inventory (Cummings et al., 1997). Résultats: Les perturbations les plus persistantes sont les idées délirantes (62%), et l’agitation (67%). Le risque de rechute est moins important pour la dépression (54%), les hallucinations (44%), l’exaltation de l’humeur (43%), l’apathie (48%), l’irritabilité (52%), et le comportement moteur aberrant (52%). L’anxiété (38%), la désinhibition (39%), les troubles du sommeil (39%) et de l’appétit (38%) sont les moins persistants. Conclusion: La nature persistante de l’agitation et des idées délirantes suggère que le traitement de ces perturbations doit être prolongé. La nature ponctuelle de l’anxiété, la désinhibition et des troubles de l’appétit et du sommeil suggère qu’un traitement à court terme est plus approprié pour ces perturbations. Ces résultats sont à interpréter par rapport à la définition des troubles induite par le NPI.Qualide

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