Published by: Women’s Health and Action Research Centre (WHARC)
Abstract
Obstetric fistula continues to be a menace in Nigeria and other low- and middle-income countries. The national policy for its elimination makes surgical repair free in dedicated national centres. However, the majority of the clients present late for repair. The aim of the study was to explore the reasons for this delay in seeking treatment. It was a qualitative (exploratory) study carried out at the National Obstetric Fistula Centre (NOFIC), Abakaliki, Nigeria among obstetric fistula patients who presented for treatment with a duration of leakage of over six months. A consecutive sampling technique was used for patient recruitment. Data was collected from twenty patients using in-depth interviews. Thematic analysis of the responses and recurring patterns was done, with themes illustrated using the word cloud. The mean age of the participants was 37.1 years (range = 21-75 years) while the mean duration of leakage was 64.3 months (range = 8-564 months). Reasons for delay in accessing treatment of obstetric fistula were lack of awareness of the availability of free treatment in a specialized centre, delay in referral from index health care facilities, wrong information from health care workers, failed repairs at other health facilities, secondary delay due to transportation challenges, cultural beliefs and other issues peculiar to the patients. The commonest reason for the delay in accessing treatment for obstetric fistula is a lack of awareness on the part of patients, the public, and health workers. We recommend improved campaigns, advocacy, and community mobilization. (Afr J Reprod Health 2022; 26 [12]: 23-31).
La fistule obstétricale continue d'être une menace au Nigéria et dans d'autres pays à revenu faible ou intermédiaire. La politique nationale d'élimination rend la réparation chirurgicale gratuite dans des centres nationaux dédiés. Cependant, la majorité des clients se présentent en retard pour la réparation. L'objectif de l'étude était d'explorer les raisons de ce retard à se faire soigner. Il s'agissait d'une étude qualitative (exploratoire) réalisée au Centre national de la fistule obstétricale (NOFIC), Abakaliki, au Nigeria, chez des patientes atteintes de fistule obstétricale qui se sont présentées pour un traitement avec une durée de fuite de plus de six mois. La technique d'échantillonnage consécutif a été utilisée pour le recrutement des patients. Les données ont été recueillies auprès de vingt patients à l'aide d'entretiens approfondis. Une analyse thématique des réponses et des schémas récurrents a été effectuée, avec des thèmes illustrés à l'aide du nuage de mots. L'âge moyen des participants était de 37,1 ans (intervalle = 21-75 ans) tandis que la durée moyenne des fuites était de 64,3 mois (intervalle = 8-564 mois). Les raisons du retard dans l'accès au traitement de la fistuleobstétricale étaient le manque de sensibilisation à la disponibilité d'un traitement gratuit dans un centre spécialisé, le retard dans l'orientation des établissements de soins de santé de référence, les informations erronées des agents de santé, l'échec des réparationsdans d'autres établissements de santé, le retard secondaire dû aux difficultés de transport, aux croyances culturelles et à d'autres problèmes propres aux patients. La raison la plus courante du retard dans l'accès au traitement de la fistule obstétricale est le manque de sensibilisation de la part des patientes, du public et des agents de santé. Nous recommandons d'améliorer les campagnes, le plaidoyer et la mobilisation communautaire. (Afr J Reprod Health 2022; 26[12]: 23-31)