Description d'une nouvelle espèce d'<i>Eimeria</i> (Coccidia, Eimeridea) chez le lapin de garenne <i>Oryctolagus cuniculus</i> en France

Abstract

Eimeria roobroucki n. sp. a été découverte au cours d’une enquête épidémiologique menée en France, dans six sites différents et pendant une année, sur les coccidies du lapin de garenne. L’espèce a été observée dans cinq sites d’étude : Arjuzanx (Landes), Donzère-Mondragon (Drôme), Massereau (Loire-Atlantique), Gerstheim (Bas-Rhin), île de Béniguet (Archipel de Molène). Les prévalences faibles, variant de 4 à 14 %, sont plus élevées en hiver. Les intensités d’infection sont faibles, variant de 2 à 33 oocystes/g de fèces et sont plus élevées au printemps. L’espèce a des oocystes de grande taille (55 +/- 2,7 x 33,7 +/- 1,3 um) dépourvus de corps résiduel dans l’oocyste et contenant des corps résiduels volumineux dans les sporocystes. Elle se différencie de toutes les autres espèces d’Eimeria Schneider, 1875 d’Oryctolagus Lillejeborg, 1873 et de la plupart des Eimeria de Lepus Linné, 1758 par sa grande taille. Seule E. stefanskii Pastuszko, 1961, parasite de lièvres, est plus grande qu’E. roobroucki n. sp. mais contrairement à celle-ci l’oocyste contient un corps résiduel.Eimeria roobroucki n. sp. was discovered during the course of an epidemiological survey of wild rabbit coccidia performed during one year, in six different study sites in France. The species was found in five areas: Arjuzanx (Landes), Donzère-Mondragon (Drôme), Massereau (Loire-Atlantique), Gerstheim (Bas-Rhin), island of Beniguet (Molène archipelago). Prevalences were low, varying from 4 to 14%, and were maximum during winter. Infection intensities were also low, varying from 2 to 33 oocysts/g of faeces and were maximum during spring. Oocysts are big (55 +/- 2,7 x 33,7 +/- 1,3 um), devoid of residual body and contain large residual bodies inside the sporocysts. E. roobroucki n. sp. differs from all other Eimeria Schneider, 1875 species from Oryctolagus Lillejeborg, 1873 and from most species from Lepus Linné, 1758 by the larger size of its oocysts. E. stefanskii Pastuszko, 1961 from hares is the only species bigger than E. roobroucki n. sp.; however, in contrast with the latter it contains an oocyst residual body.</p

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