Refugee trajectories, imaginaries, and realities: Refugee housing in Canadian cities

Abstract

The literature on refugee trajectories in Canada suggests that over time, and despite considerable hardship during the early years of resettlement, those who enter Canada as refugees eventually attain income and housing outcomes similar to other immigrants and to their Canadian-born counterparts. These positive achievements are partially described by the concept of an immigrant effect whereby immigrants to Canada are much more likely to purchase a home than their Canadian-born counterparts given their average financial circumstances. This paper seeks to deepen our collective understanding of the integration of refugees in the Canadian housing and labour market by presenting data from the 2016 census paired with findings from a qualitative case study exploring the initial years of settlement for one group of refugees. We argue that despite considerable hardship and barriers to housing and employment, refugee families exercise constrained forms of agency which helps explain their positive trajectories in the labour and housing market over the long term. This paper contributes to the literature on refugee integration by presenting data from Montreal, Toronto and Vancouver, as well as the additional cities of Ottawa, Edmonton and Calgary. This is an important addition as less is known about the outcomes of newcomers to these cities. Drawing our on our qualitative data, we also contribute to the literature by examining the specific strategies that refugee families employ to grow their social capital and share resources within households.La littérature sur les trajectoires des réfugiés au Canada suggère qu’au fil du temps, et malgré des difficultés considérables au cours des premières années de relocalisation, ceux qui entrent au Canada en tant que réfugiés finissent par atteindre des revenus et vivre dans des logements similaires à ceux des autres immigrants et de leurs homologues nés au Canada. Ces trajectoires positives sont partiellement décrites par le concept d’un effet immigrant selon lequel les immigrants au Canada sont beaucoup plus susceptibles d’acheter une maison que leurs homologues nés au Canada compte tenu de leur situation financière moyenne. Cet article vise à approfondir notre compréhension des trajectoires des réfugiés concernant le marché immobilier et du travail au Canada en présentant les données du recensement de 2016 jumelées aux résultats d’une étude de cas qualitative explorant les premières années d’établissement d’un groupe de réfugiés. Nous soutenons qu’en dépit de difficultés considérables et d’obstacles au logement et à l’emploi, les familles de réfugiés exercent des formes d’agence contraintes qui contribuent à expliquer leurs trajectoires positives sur le marché immobilier et du travail à long terme. Cet article contribue à la littérature sur les trajectoires des réfugiés en présentant des données de Montréal, Toronto et Vancouver, ainsi que des villes additionnelles telles qu’Ottawa, Edmonton et Calgary. Il s’agit d’un ajout important car on en sait moins sur les résultats des nouveaux arrivants dans ces villes. En nous appuyant sur nos données qualitatives, nous contribuons également à la littérature en examinant les stratégies spécifiques que les familles de réfugiés emploient pour développer leur capital social et partager les ressources au sein des ménages ; heures supplémentaires, expérience positive d’une trajectoire positive vis-à-vis le logement et le revenu

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