L’année 2021 nous permet d’éclairer l’impact des techniques mini-invasives en chirurgie d’arthroplastie de hanche, la poursuite des progrès dans l’arthroplastie du genou, la place de stratégies non conventionnelles dans le contrôle des infections d’implants et l’intérêt d’une nouvelle installation pour la réalisation des techniques d’arthroscopie de l’épaule. L’optimisation des techniques chirurgicales en arthroplastie de hanche permet d’identifier les patients pour lesquels un contrôle sanguin postopératoire s’avère nécessaire mais aussi, dès lors d’optimiser les patients avant l’intervention afin de réduire le risque d’anémie postopératoire et la nécessité d’une transfusion. Le bénéfice de l’arthroplastie du genou n’a jusqu’à présent pas égalé celui de la hanche. Néanmoins, le développement des stratégies de resurfaçage respectant l’anatomie individuelle du patient soutenu par la technologie moderne et particulièrement la robotisation et le recours aux implants sur mesures laisse augurer de progrès significatifs. L’infection constitue une complication redoutable de la chirurgie d’arthroplastie. Aux stratégies classiques viennent s’ajouter de nouvelles approches thérapeutiques comme la chirurgie deux temps en un et une meilleure définition de la place de l’antibiothérapie suppressive au long cours. Enfin, Il semble qu’une position optimale pour les patients qui bénéficient d’arthroscopies de l’épaule soit celle en décubitus dorsal, évitant les inconvénients des positions semi-assise et en décubitus latéral, la première étant associée à un risque anesthésique accru et la deuxième à des difficultés chirurgicales en cas de conversion vers une voie ouverte et un risque de lésion du plexus brachial.[2021 innovations in orthopedic surgery and traumatology] The year 2021 enabled us to shed light on the impact of minimally invasive techniques in hip arthroplasty surgery, continued progress in knee arthroplasty, place of unconventional strategies in the control of implant infections, and interest of a new surgical positioning for performing shoulder arthroscopy techniques. The optimization of surgical techniques in hip arthroplasty renders it now possible to identify those patients for whom a postoperative blood control proves necessary but also, therefore, for optimizing the patients before the intervention in order to reduce the risk of postoperative anemia and transfusion requirement. The benefit of knee replacement surgery has so far not matched that of hip replacement. Nevertheless, the development of resurfacing strategies respecting the individual anatomy of the patient, supported by modern technology and particularly robotization and using custom-made implants, augurs well for significant progress. Infection is a serious complication of arthroplasty surgery. To the classic strategies were added new therapeutic approaches, such as two-stage surgery in one stage and a better definition of the place of long-term suppressive antibiotic therapy. Finally, an optimal position for patients benefitting from shoulder arthroscopy is that in the supine position, avoiding the disadvantages of semi-sitting and lateral decubitus positions, with the first associated with increased anesthetic risks and the second with surgical difficulties in the event of conversion to an open approach, with a risk of injury to the brachial plexus