Fonctionnement hydrique des cultures à l'échelle du territoire

Abstract

Selon le 5ème rapport d’évaluation du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) réuni à Copenhague en octobre 2014, le dérèglement climatique est désormais incontestable. En novembre 2015, la COP21 qui s’est tenue à Paris, a réuni les pays des Nations Unies autour de discussions cruciales pour parvenir à l’adoption d’un texte, l’Accord de Paris, promettant une nouvelle ère dans la lutte contre le changement climatique. Les 195 pays membres de la Convention des Nations Unies sur le Changement Climatique, se sont entendus sur plusieurs points dont: la reconnaissance de la notion de justice climatique, l’objectif de contenir la hausse de la température à 2°C et si possible 1,5°C et le financement de l’adaptation aux changements climatiques à hauteur de 100 milliards de dollars annuels versés par les pays du Nord à ceux du Sud à partir de 2020. Malgré tout, cet Accord ne prévoit pas de mécanisme de sanction en cas de non-respect du texte par un État. Le respect du traité repose donc essentiellement sur les équilibres diplomatiques. Cet Accord est entré en vigueur le 4 novembre 2016 lors de l’ouverture de la COP22 (Marrakech), suite à sa ratification par plus de 55 parties représentant 55 % des émissions deGaz à Effet de Serre (GES). Malgré la réticence de certains États, et des moyens mis en œuvre pour faire appliquer les objectifs à atteindre, peu contraignants, cet Accord n’en reste pas moins le premier accord universel sur le climat. Il révèle une avancée dans la prise de conscience des politiques qui ne peut qu’encourager les scientifiques à poursuivre leurs travaux de recherche sur les solutions à apporter pour répondre à ces nouveaux enjeux

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