Where to publish in Open Access: avoid the abuses

Abstract

Où publier en Open Access ? Eviter les dérives Annick Wilmotte, Maître de recherche FNRS – ULiège (chercheuse en microbiologie) [support de la présentation disponible) Annick Wilmotte s’intéresse surtout au gold Open Access : les APC s’élèvent dans son domaine de recherche souvent au minimum à 2000 €. Par exemple, l’éditeur MDPI pratique des APC entre 326 et 1860 € Sur le site de MDPI[1], les institutions et agences de financement qui permettent les APC sont listées par pays. Le FNRS figure parmi celles-ci alors qu’il ne permet en réalité que 750 € d’APC. Il y a donc une contradiction entre le souhait des institutions et chercheurs que ces APC soient raisonnables et la logique des maisons d’édition commerciales qui considèrent ces APC comme une source de revenus sur base desquels il faut faire du profit. Certains éditeurs tels que Wiley propose parfois un modèle hybride : la revue est à souscription et l’article est disponible en Open Access moyennant le paiement d’APC par les auteurs (Wiley se retrouve avec deux sources de revenus pour les mêmes articles : abonnements à la revue + APC). Le Directory of Open Access Journals est une source d’information intéressante concernant les APC et recense environ 12.000 titres de périodiques de qualité publiés en Open Access[2]. Le risque est qu' au lieu d’un verrou financier à la fin du processus pouvant empêcher l’accès à la littérature scientifique, on pourrait se retrouver avec un verrou financier à l’entrée où les auteurs n’auraient pas le financement pour soumettre leurs articles. Une autre dérive est l’existence des revues frauduleuses. Ces fausses revues vont encaisser les APC et promettre une publication rapide alors qu’il n’y a rien derrière ! Selon le site de l’ULiège[3], il y a eu 10.000 fausses revues en 2018 ! Pour identifier ces revues, il y a des sites qui proposent des check-lists[4]. Cela ne sert à rien de faire une liste avec les noms car des revues frauduleuses apparaissent tout le temps. Ces check-lists proposent des questions auxquelles il faut répondre pour arriver à la conclusion : soit que ce sont des acteurs/revues de confiance soit, au contraire, que ce sont bien des revues frauduleuses. La pratique des volumes spéciaux (qui est positive en soi) devient négative pour la recherche lorsque ces volumes sont multipliés de manière ahurissante car cela devient contre-productif (saucissonnage, pressions pour produire des articles, temps pris pour convaincre des collègues de déposer un article…).Diversité des cyanobactérie

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