Economic evaluation of a policy change from single-agent treatment for suspected malaria to artesunate-amodiaquine for microscopically confirmed uncomplicated falciparum malaria in the Oussouye District of south-western Senegal

Abstract

International audienceSenegal is changing policy for case management of uncomplicated falciparum malaria, which hitherto is diagnosed clinically and treated with chloroquine or intramuscular quinine. The WHO recommends artemisinin-based combinations for treating falciparum malaria, preferably based on a parasitological diagnosis. There are no economic projections if such a policy were introduced in Senegal. We have conducted a preliminary economic assessment of such a policy change. The study took place in the chloroquine-resistant district of Oussouye in south-western Senegal. We reviewed clinic registers of the district health posts (n ¼ 5) from 1996 to 2001, and piloted artesunate combined with amodiaquine (at 4 and 10 mg/kg/day · 3 days respectively) (AS-AQ) for treating slide-proven falciparum malaria during two rainy seasons (2000 and 2001) at one health centre. These data were used to calculate current direct patient costs (clinic visit, diagnosis, drugs) of malaria treatment and project future costs for the district. The robustness of the model was tested by allowing for different drug failure rates and costs of diagnosis. During 1996-2001, the mean number of primary treatments per year was 7654 for a mean, direct cost of US17452tothecommunity.Clinicaldiagnosisresultedinovertreatment:5617 452 to the community. Clinical diagnosis resulted in over-treatment : 56% and 66% in the wet and dry seasons respectively. Current policy leads to substantial drug wastage and excess direct costs for the community. The direct costs of implementing AS-AQ for slide-proven malaria would be US8150 (53% less expensive). Studies examining the public health effect and economics of deploying AS-AQ on a wider scale are underway in Senegal.Le Sénégal change de politique pour le traitement du paludisme (à falciparum) sans complication, qui est jusqu'ici diagnostiqué en clinique et traité avec de la chloroquine ou de la quinine intramusculaire. L'OMS recommande des combinaisons comprenant de l'artémisine pour traiter le paludisme à falciparum, de préférence basées sur un diagnostic parasitologique. Nous avons conduit une évaluation économique préliminaire d'un tel changement de politique. L'étude a eu lieu dans le district d'Oussouye dans le sud-ouest du Sénégal, où il y a de la résistance à la chloroquine. Nous avons repris les registres de soins des postes de santé (n= 5) de 1996 à 2001 et dans un centre de santé traité avec une combinaison artesunate amodiaquine (à 4 et 10 mg/kg/jour x 3 jours chacun) (AS-AQ) les paludismes prouvés par goutte épaisse pendant deux saisons des pluies (2000 et 2001). Les données ont été utilisées pour calculer les coûts directs par patient (consultation, diagnostic, médicament) du traitement du paludisme et projeté le coût futur pour le district. La robustesse du modèle a été testée avec différents taux d'échec des médicaments et différents coûts de diagnostic. De 1996 à 2001 le nombre moyen annuel de traitements primaires a été de 7 654 pour un coût direct annuel moyen de 17 452 US.Lediagnosticcliniqueentraı^nedestraitementsindusde56. Le diagnostic clinique entraîne des traitements indus de 56 % en saison sèche et 66 % en saison humide. La politique actuelle conduit à un substantiel gaspillage de médicaments et de dépenses directes excessives. Les coûts directs pour mettre en place le traitement AS-AQ pour des paludismes prouvés par goutte épaisse seraient de 8 150 US (réduction de dépense de 53 %). Des études examinant les effets de santé publique et les effets économiques de déploiement du traitement AS-AQ à plus large échelle ont été entreprises au Sénégal

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