Paul Morand publie son “New York” en 1930, moment critique de l’émergence de cette grande ville comme métropole victorieuse du monde. Car, devenue paradigme de la modernité, cette ville-phare des Etats-Unis donne le ton dans le concert des villes occidentales, reléguant Paris, Londres ou Berlin au rang de province. A ce propos, “Londres et New York sont une même chose à cent ans de distance”, selon Morand. Accaparé par cet évément exceptionnel, à la suite de quatre séjours qu’il fait à New York entre 1925 et 1929, Morand le reconstruit dans son texte, à la manière d’un montage d’impressions partielles, comparaisons et commentaires qui fixent à la fois i'image d’une ville infernale et celle d’une ville utopique.Trabajo publicado en Blarduni de Bugallo, Elena Estela (comp.). Actas XIII Jornadas Nacionales de Literatura Francesa y Francófona. Universidad Nacional de La Plata (UNLP) y Association Argentine de Professeurs de Littérature Française Francophone (AAPLFF): La Plata, 2003.Facultad de Humanidades y Ciencias de la Educació