Etude de phénomènes induits par l’aération pour la limitation du colmatage dans les bioréacteurs à membranes pour le traitement des eaux usées

Abstract

Dans le contexte des Bioréacteurs à Membrane immergés (BAMi) pour le traitement des eaux usées, le colmatage reste un verrou limitant. L’aération avec des grosses bulles (GB) utilisée en voisinage de la membrane pour limiter le colmatage engendre un coût de fonctionnement supplémentaire (Kraume et. Drews, 2010). Le séquençage de l’aération pouvant permettre à la fois de baisser le coût et de limiter le colmatage (Van Kaam, 2005), nous nous intéressons à comprendre les phénomènes impliqués afin de déterminer la meilleure politique de séquençage. Une hypothèse est qu’un débit d’aération trop fort favoriserait la rupture des flocs (Meng et al., 2008) ayant pour conséquences défavorables à la limitation du colmatage : 1- la diminution du diamètre des flocs, 2- l’augmentation des concentrations en substances polymériques extracellulaires (SPE) solubles par leur séparation des flocs. Le temps sans aération permettant la reformation des flocs avec la réintégration des SPE. L’objectif de ce travail est d’étudier l’effet de contraintes imposées en rhéomètre et en pilote au travers des liens entre les paramètres du procédé -séquençage de l’aération GB et évolution du colmatage mesuré par la variation de la pression transmembranaire (PTM)- et les grandeurs liées aux phénomènes de colmatage -contraintes de cisaillement générées par les bulles, taille moyenne des flocs et concentrations en SPE (protéines et sucres)-. Si, à l’échelle du procédé, l’influence de l’aération sur la taille des flocs et les EPS solubles est difficile à quantifier et imbriquée avec d’autres phénomènes, à une échelle plus locale et pour les contraintes de cisaillement imposées, l’influence de ces dernière sur la taille des flocs et sur les concentrations en ESP solubles viendrait confirmer l’hypothèse de la rupture des floc

    Similar works

    Full text

    thumbnail-image